Dans et sur le Somport....

Publié le par le baron de lescun

Risques chimiques : un exercice grandeur nature au tunnel du Somport
Par S.L.
Publié le 8 octobre 2010

Les moyens de secours déployés jeudi  au tunnel du Somport étaient censés pouvoir prendre en charge 40 victimes. © Sébastien Lamarque
 

Une centaine de personnels de secours étaient mobilisés  pour un exercice au tunnel du Somport.

 

Un camion de transports de matières dangereuses (TMD) entre en collision avec un véhicule dans le tunnel du Somport. Des vapeurs d'acide chlorhydrique s'échappent. Les cinq passagers espagnols de la voiture meurent intoxiqués. Quatre autres véhicules arrivant d'Espagne se retrouvent coincés dans le tunnel. Tel était le scénario de l'exercice de secours mené hier soir au tunnel, sous l'égide de la préfecture.

 

« On est à la limite de ce qui peut se passer dans la réalité », explique le commandant Antoine Ruiz, chef du pôle de gestion des risques au groupement Sud des pompiers du département. En clair, on a imaginé le pire. L'inimaginable.

 

 Au total, 37 véhicules de secours et une centaine de pompiers du SDIS 64, du tunnel et d'Espagne seront mobilisés.

Les victimes travaillent en fait pour les différents services impliqués dans la prévention des risques technologiques, de la préfecture à la protection civile. Arnaud, pompier au Service départemental d'incendie et de secours, est l'une des victimes au visage bleui par les émanations d'acide. « Je serai parmi les plus touchés », précise-t-il, ajoutant être venu « au départ par curiosité. »

 

Le tunnel « loin de tout »

 

Le Dr Isabelle Pouyanne, médecin du SAMU de Pau, a pratiquement vécu tous les exercices menés annuellement au tunnel depuis son ouverture en 2002. « On arrive avec plusieurs véhicules et une remorque transportant de quoi soigner 40 victimes, indique-t-elle. Le problème essentiel, c'est que le tunnel est extrêmement éloigné des centres hospitaliers. Il est loin de tout. »

 

Plusieurs « observateurs » sui-vent chaque étape de l'exercice, du Poste de commandement à l'entrée du tunnel au secours des victimes isolées dans les refuges. Le bilan de l'exercice permettra d'avoir une approche concrète d'une véritable catastrophe.


Bruno Guitton reste au Somport
Publié le 8 octobre 
Il y a 20 ans, Bruno Guitton pronostiquait que le centre de ski de fond devait s'ouvrir sur le skating et l'Espagne. © O.I.
 

C'est l'esprit libre que le directeur de la Régie du Somport aborde la nouvelle saison.

 

La Régie du Somport qui gère l'espace nordique a été longuement évoquée pour préparer la saison d'hiver. On a parlé de la modification de la régie des recettes, des redevances pour la saison 2011/2012 mais aussi de la modification du contrat de travail du directeur Bruno Guitton. Employé à temps partiel annualisé, et bien conscient que l'activité du site ne se réduit pas qu'à la simple ouverture hivernale, le conseil a voté l'augmentation des heures de travail sur 9,5 mois.

Cette saison, la location de matériel sera pour la première fois en régie directe mais le vote des tarifs de location a été reporté ultérieurement. Si le coût de la carte nationale ne bouge pas, ni les forfaits journées, les cartes saisons Somport augmentent légèrement et il est créé une carte saison raquette à 35 €.

 

Autres points abordés : le remplacement d'Alain Bonnemazou qui prend sa retraite avec le recrutement d'un adjoint technique avec le permis poids lourds, des avenants aux marchés d'entretien du plan local de randonnées, et pour la rénovation de la salle polyvalente, et les modifications des régies de recettes datant de 1999, et remises dans l'actualité avec des références en euros. Par ailleurs, Francis Lassus, délégué d'Accous a officiellement demandé au conseil de communauté que les réunions retrouvent leur place à la mairie d'Accous, dans le chef-lieu de canton.

On se souvient que c'est à l'occasion des travaux dans la mairie que le conseil s'était décentralisé provisoirement au château Fénart.

 

>> Son départ avait été envisagé

 

Bruno Guitton entamera cet hiver sa 20e saison au Somport. Non, il ne quitte pas la vallée. Le directeur de la Régie du Somport confirme que son départ a été envisagé « A la fin du printemps, j'ai eu une proposition du Plateau de Beille en Ariège pour la gestion de leurs deux sites Beille et le Chioula, qui sont les premiers sites des Pyrénées avec plus de 60 kms de pistes.

 

Ici au Somport, nous sommes n°2 avec 35 kms de pistes, et nous nous classons dans les 10 premiers sites nationaux. Cette proposition sur 12 mois était attirante pour moi, mais j'ai décidé de ne pas y donner suite, après la décision du Conseil d'augmenter mon temps de travail. Peut-être arrivait-elle prématurément ! »

 La mise en place de la location de matériel, le renouvellement du personnel, la préparation des lieux sont les priorités de l'automne.

 


rep des pyr

Publié dans infos

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