Diluns 31 de Genèr...

Publié le par le baron de lescun

*Sainte Marcelle**  Riche et cultivée romaine, disciple de St.Jérôme,soulagea les pauvres,malades et esclaves...

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**Enneigement**...

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*Pensée du jour...**

 Les femmes ont à leur disposition deux armes terribles...Le fard et les larmes...Heureusement pour les hommes,elles ne peuvent pas s'en servir en même temps !                  Marilyn Monroe *

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**Dans la presse...**sud-ouest-logo1

 

**LE BOIS..**

 

 L'opération d'évacuation des bûches après leur passage dans une machine à coupe automatisée. photo M. l.-L.
L'opération d'évacuation des bûches après leur passage dans une machine à coupe automatisée.
 
 

La scierie Arretteig, à Lées-Athas, qui a ouvert depuis janvier, vient d'installer une unité de bois de chauffage, dans un nouveau bâtiment de 600 m².

« Il y a une demande de bois de chauffage sur la vallée d'Aspe. Avec les tempêtes, beaucoup de sapins et de hêtres sont tombés. Nous traitons le sapin en bois de charpente, mais le hêtre est pénalisant car il n'y a plus de débouchés vers l'Espagne et les papeteries achètent à bas prix », explique Frédéric Arretteig, le patron de cette société familiale (en SARL), qui existe depuis 1870 et qui emploie aujourd'hui huit salariés.

 

 

Cette nouvelle unité de production a nécessité un investissement de 107 000 euros pour le seul bâtiment. La machine de coupe - entièrement automatisée et programmable - a coûté 83 000 euros.

Les grumes de hêtre sont conduites par un convoyeur jusqu'à un tapis roulant par lequel chaque tronc avance vers une tronçonneuse qui le coupe à la dimension programmée : 50, 33 ou 25 cm (1).

Le morceau de bois tombe dans une goulotte ; poussé par un vérin vers une grille, il éclate en deux, quatre, six, huit ou douze bûches (selon le diamètre). Celles-ci sont alors palettisées en vrac sous film qui permet le séchage du bois.

Arnaud et Jérémy Arretteig, les deux jeunes cousins, ont la responsabilité de cette chaîne de production. Tous deux sont possesseurs du bac pro des métiers du bois. Leur savoir-faire leur permet de résoudre chaque cas, car les troncs de hêtre ont aussi leur forme propre et l'automatisme demande parfois une intervention manuelle préalable.

(1) Pris sur place, il en coûte 60 euros par stère de bois coupé en 50 cm, 65 euros en 33 cm et 70 euros en 25 cm.

 


 Projet à Bedous...


Edmond et Béatrice Bertin vont garder les caractéristiques de l'ancien Hôtel international de Bedous, conscients de la valeur historique et affective qu'il véhicule encore dans la vallée.
 photo Martine lacout-loustalet
 
 
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Depuis sa fermeture en avril 2000, l'Hôtel international de Bedous est resté comme un navire échoué au bout de l'allée débouchant sur l'avenue de la Gare. Construit vers 1910, ce bâtiment abrita d'abord les bureaux pour la construction de la ligne ferroviaire internationale, puis fut transformé en hôtel vers 1930, avec des heures de prospérité entre 1970 et 1990.

Vendu en 2003 pour des projets successifs inaboutis, Edmond et Béatrice Bertin, de Bedous, sont aujourd'hui le dernier maillon de la chaîne des propriétaires.

C'est en 2009 qu'ils ont acquis cette propriété (bâtiments et parc) et ont décidé de le transformer en logements sociaux. C'est ainsi que, sans rien toucher à l'aspect extérieur - excepté la pose de Velux sur la toiture -, la réhabilitation de cette bâtisse mythique pour beaucoup d'Aspois a commencé ce mois de janvier.

Les trois niveaux comporteront respectivement quatre T 2 pour personnes à mobilité réduite au rez-de-chaussée, trois T 3 au premier étage et deux T 3 dans les anciens combles. Les appartements devraient être disponibles pour le mois de septembre. Ils seront attribués à toute personne satisfaisant aux normes légales en vigueur pour ce type de location.

L'isolation traitée par appartement et le double vitrage doivent permettre au chauffage électrique par convecteur d'assurer un confort à moindre coût. Le sous-sol comportera des caves attribuées par appartement. Des parkings seront aménagés côté route pour les logements du rez-de-chaussée, à l'arrière pour les autres.

« Nous avions pensé à des logements saisonniers, mais vu la demande et l'attribution de subventions dans le cadre de logements à l'année, nous avons opté pour cette solution », ont confié les propriétaires (SCI Les Édelweiss).

 


Les futurs chantiers de rénovation des cabanes ont été présentés à l'IPHB.

 

 Les travaux devront être terminés avant la montée en estives. Les entreprises auront trois mois pour les faire. archives guillaume Bonnaud
Les travaux devront être terminés avant la montée en estives. Les entreprises auront trois mois pour les faire.
archives guillaume Bonnaud
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  Un chantier en montagne n'est pas une sinécure. Souvent à une ou plusieurs heures de marche, notamment en zone de Parc national des Pyrénées, les cabanes de berger n'en sont pas moins exemptes de mises aux normes. Aussi, y travailler demande un minimum d'organisation pour les entreprises qui sont amenées à prendre ces marchés. C'est pour cette raison qu'il y a quelques jours, les responsables d'une vingtaine d'entre elles se sont réunis dans les locaux de l'Institution patrimoniale du haut-Béarn (IPHB), à Oloron. « On a actuellement sur la zone Béarn et Pays Basque 20 cabanes à mettre encore aux normes », explique Didier Hervé, directeur de l'IPHB.

Pourtant, beaucoup a déjà été fait. Au total, 129 fromageries ont été mises aux normes au profit de 140 bergers des estives basco-béarnaises. « Ça représente environ 10 millions d'euros investis dans le pastoralisme », précise le directeur.

De nouvelles demandes
 

Beaucoup plus calme sur le front des chantiers de rénovation et de mise aux normes, la dernière période aurait pu laisser penser que tout était terminé. Mais de nouvelles perspectives s'ouvrent. « La filière ovine marche assez bien, on a de plus en plus de fromages identifiés, le label fromage de montagne fonctionne. En toute logique, il y a une recrudescence des demandes de travaux », confirme Didier Hervé. C'est pour cette raison que les entreprises ont été invitées à cette réunion organisée par le centre départemental ovin d'Ordiarp, maître d'œuvre, le Pact pour les questions d'architecture et l'IPHB, coordonnatrice de l'opération. « On a invité toutes les entreprises qui ont déjà l'habitude de travailler en montagne. Une vingtaine sont venues de Basse-Navarre, de Soule et des vallées béarnaises car les chantiers concernent toute la zone pastorale du Pays Basque et du haut-Béarn », précise le directeur.

À faire en trois ans

Après avoir montré ce qui avait déjà été fait, les organisateurs de la réunion ont expliqué comment ces chantiers s'étaient déroulés, sans occulter les difficultés inhérentes à ce type de travaux. Mais c'est surtout vers un proche avenir que s'est orienté le débat. « C'est un véritable challenge. On a trois ans pour faire ça car on a des crédits jusqu'en 2013. Après, c'est l'incertitude », indique Didier Hervé.

Faire vite et bien, sachant qu'on ne peut travailler que trois mois par an en montagne : tel est le défi à relever. « Nous avons voulu mettre les entreprises dans un certain état d'esprit, pour qu'elles ne soient pas surprises quand elles verront apparaître des marchés », souligne le patron de l'IPHB.

Les premiers chantiers sortiront dès cette année, à la cabane de Lapachoua à Borce, à celle de Cap de Guerren à Etsaut, pour ne parler que du territoire couvert par l'Institution patrimoniale. Si la neige manque en ce moment, ce n'est qu'à sa véritable fonte que tout pourra commencer. Une véritable course commencera alors pour les entrepreneurs concernés.


**Et l'ours   ,,,???**


 

 

Vendredi soir, la discussion a porté sur la consultation lancée dans 960 communes.

 Jean Lassalle, ici entouré de Robert Casadebaig (Laruns) et François Bayé (Lescun). photo M.B.
Jean Lassalle, ici entouré de Robert Casadebaig (Laruns) et François Bayé (Lescun).
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«Nous nous réunissons ainsi dans les moments difficiles entre élus et représentants du syndicat mixte », a lancé Jean Lassalle vendredi soir. Un peu théâtralement, d'une voix grave, le président de l'IPHB s'adressait aux membres de cette dernière, invités à débattre sur la consultation lancée dans 960 communes au sujet de la réintroduction d'une ourse en Béarn. Éternel débat, ravivé depuis la mort de Cannelle.

Doublement coupables

« Nous sommes doublement coupables aux yeux des observateurs. Ceux qui militent contre l'ours dans les zones où il a été réintroduit nous disent que c'est parce qu'il y avait l'IPHB qu'ils ont été réintroduits. Et les protecteurs de la nature nous disent que nous n'avons pas fait notre boulot de protection de l'ours », a souligné l'élu. En faisant allusion a des subventions qui tardent à rentrer (de l'État et du Conseil régional, NDLR), Jean Lassalle a annoncé que le budget de l'IPHB passerait à nouveau devant la Chambre régionale des comptes. Pour la énième fois. « Aucun autre organisme ne passe systématiquement devant cette Chambre », s'est-il plaint.

Directeur de l'IPHB, Didier Hervé a ensuite insisté sur le poids du pastoralisme, de la forêt et du tourisme et de leurs 850 emplois sur l'économie montagnarde dans un territoire qui a su garder ses richesses naturelles.

 

Et le loup ?
 

Jean Lassalle est revenu sur les risques de fermeture de la maternité d'Oloron ou sur le danger de perdre 4 000 emplois haut de gamme si le désenclavement routier d'Oloron ne se faisait pas. « Est-ce que quelqu'un a eu vent d'une consultation sur ces sujets éminemment importants ? Non, le seul élément qui impose une consultation dans 960 communes, c'est la réintroduction d'une ourse en Béarn », a ironisé le président de l'IPHB. Le débat était lancé. Pour de longues diatribes, évidemment unanimes et c'est un euphémisme (1).

Seul, Jean-Pierre Chourrout s'est montré sceptique. « Qu'est ce qu'on peut espérer ? On s'est toujours opposés, mais l'État marque toujours des points. Comment peut-on reprendre la main ? », a demandé le maire de Sarrance, d'un ton un peu désabusé. Bernard Placé, président de la Fédération départementale des chasseurs, a abondé dans le sens des opposants à la réintroduction en prévenant du futur danger qui guette le Béarn. Les loups, introduits dans le Mercantour dans les années « qui sont déjà dans les Pyrénées Orientales et qui arrivent dans l'Ariège. »


 

(1) Robert Casedebaig, maire de Laruns, Pierre Casabonne, maire d'Arette, Bernard Bourguinat, maire d'Aydius, François Bayé, maire de Lescun, tous ont longuement parlé pour dire « niet » à la réintroduction. Jean-Michel Anxolabéhère, président de la Chambre d'agriculture, un représentant de la Chambre de commerce et d'industrie du Béarn, Milou Castan, président de l'association des communes forestières, Claude Soulas, directeur du Centre départemental ovin d'Ordiarp et quelques bergers se sont également exprimés dans le même sens.


*Le dessin du jour..**

à propos de la tonte des espaces verts de Pau de façon "naturelle"!

pau tonte


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 Le CD du jour...

cd chansons de noces ossau


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