Dimarç 16 de Noveme....
Météo de :la chaine météo.com * Cliquer sur le jour choisi pour plus de détails...
Dans la presse...
*Communauté de communes;
Le Conseil de Communauté des Communes de la vallée d'Aspe se réunira ce vendredi 19 novembre à 20h au Château Fenart à Bedous.
1 - Point sur les différents dossiers en cours : maison de santé, personnel technique et administratif, activités du Pays, Fort du Portalet, mise en place de l'E.P.L.F,...
2 - Somport :démarrage de la saison, équipement et tarification de la location pour le matériel.
3 - Déchets : fermeture du site à gravats, et suite à donner pour trouver un nouveau site.
4 - Salle polyvalente : nouvelle convention avec les utilisateurs.
5 - Point sur les finances.
6 - Grange Bésingrand : demande de location par un exploitant.
7 - Questions orales.
Cours d'espagnol à Bedous ;
Réunion d'information le lundi 22 novembre à 18h au Château Fenart à Bedous pour la reprise des cours d'espagnol.
Ils seront animés cette année par Marie Cuyeux, animatrice qui intervient dans les écoles maternelles et le centre de loisirs Les Eterlous dans le cadre du programme européen Interreg.
Les cours seront donnés par module de 10 séances au tarif de 50 €. Toutes personnes intéressées sont invitées à la réunion d'information pour la constitution des groupes, ou à prendre contact au 06 73 84 27 70 pour tout renseignement.
Après les secousses..
Fort heureusement on ne déplore aucune victime. Pas de dégâts non plus. Mais la frayeur a autant secoué les autochtones que l'événement sismique qui a fait trembler la terre dimanche soir. L'épicentre se situait dans les Hautes-Pyrénées. Il a aussi été ressenti à Nay, à Asson, dans certains quartiers de Pau mais aussi à Ferrières, petite enclave entre la Bigorre et les Pyrénées-Atlantiques.
Il était 23h05
Le phénomène nocturne était au coeur de toutes les conversations hier dans ce minuscule village : « Oh que oui j'ai ressenti la secousse » s'exclame Robert Labède, 75 ans, qui lâche, en souriant, sa hâche et sa bûche pour conter cet épisode : « Je regardais le match de foot sur canal. Il était 23 h 05 j'ai entendu une déflagration. çà fait l'effet d'une bombe qui pète juste à côté. Chaque secousse a été précédée d'une déflagration mais elles étaient chaque fois de moins en moins fortes » précise-t-il. Toute la maison a tremblé : « Les planchers en bois et les poutres ont craqué.
Ma femme, Marie-Jeanne, qui était couchée a eu très peur» ajoute-t- il. L'épouse s'est levée car d'après son mari « qui a l'habitude », on ressent beaucoup plus un tremblement de terre « lorsqu'on est couché ».
«Les chiens n'ont pas bronché»
Le couple a ressenti quatre secousses : « la dernière s'est produite à 0 h 18, j'ai regardé le réveil », indique-t- il. Le Ferrièrois n'en revient pas encore que ses piles de bois ne se soient pas écroulées compte tenu de la violence de la secousse. À Ferrières, dimanche soi,r entre 23 h 05 et 23 h 20 les chiens n'ont pas bronché. Ils ont aboyé après, quand le phénomène s'est achevé.
C'est « ce drôle de bruit sourd et très fort à la fois » qui a sorti Dominique Siro, du premier sommeil dans lequel elle était plongée : « J'ai senti la maison bouger. C'était très impressionnant. Je me suis mise à pleurer » reconnaît-elle. La retraitée s'est levée ensuite pour gagner le rez-de-chaussée afin de voir « si un bibelot n'était pas tombé». Elle n'a découvert aucune casse.
Une détonation
À quelques mètres de là, Bernadette Craspay a été envahie par un sentiment de panique « J'avais les jambes comme du coton, elles ne me tenaient pas » se souvient-elle. Si son mari est resté de marbre, elle et sa fille ont eu vraiment très peur, autant peut-être que leur compagnon à quatre pattes, Dingo, le fox-terrier, qui est resté pétrifié.
Elle a eu toutefois le réflexe d'oublier sa peur, de prendre son courage à deux mains, et d'aller chercher sa mère qui habite à deux pas de chez elle.
« Comme un train qui circulait sous terre»
Elle était à deux doigts de quitter sa demeure après la troisième secousse : « Pourtant il y en a eu des tremblements de terre mais pas comme celui-là. C'est bon on est encore debout » sourit-elle
Derrière son petit guichet de la minuscule agence de poste, Nathalie Espoure exécute son travail quotidien. La jeune femme vit à Capbis à côté de Bruges. Elle aussi a sursauté aux alentours de 23 heures dimanche soir : « J'ai entendu un grand bruit. Au début c'était comme une détonation et ensuite comme un train qui circulait sous la terre » dit-elle.
Pour autant, son habitation n'a pas bougé d'un pouce comme celle de son frère qui habite à Ferrières « çà fait drôle» commente-t-elle.
===> « A 10 km, c'est presque superficiel »
Jean-Michel Mirassou, correspondant à Arette pour l'observatoire sismologique, fait une analyse précise des secousses ressenties dimanche.
Où se situait exactement le séisme ressenti dans la nuit de dimanche à lundi ?
« Quatre secousses ont eu lieu en l'espace de 1h15 dimanche soir, à partir de 23h05. Elles étaient d'une magnitude de 3,7 puis 3,8 sur l'échelle de Richter, plus deux autres répliques. L'épicentre se situait en Hautes-Pyrénées, au nord-ouest d'Argelès et au sud de Saint-Pée de Bigorre, mais a aussi été ressenti à Nay, Asson, en vallée d'Ossau car le séisme n'a eu lieu qu'à 10 kilomètres de profondeur. »
Peut-on parler d'évènement significatif ?
« Oui car, localement, il a été ressenti d'une manière assez forte. A seulement 10 kilomètres de profondeur, c'est presque superficiel. C'était l'un des évènements sismiques les plus importants de ces derniers temps. Il y en avait eu un autre, près de là, début avril et on l'avait mesuré à 4,3. Je me souviens aussi d'un tremblement important (4,9) à Argelès-Gazost en 2008 (1).»
Est-il exact que cette période de l'année est souvent marquée par un regain d'activité ?
« L'activité sismique est peut-être plus dense en fin d'année mais j'y vois un simple hasard. Rien en tout cas ne permet d'établir une relation particulière. On sait que nous nous situons dans une zone de forte activité, il n'y a pas matière à s'inquiéter pour l'avenir».
(1) Selon des données du Bureau central sismologique français, situé à Strasbourg, le tremblement de terre le plus important observé dans la région, mesuré à 5,8 remonte au 29 février 1980.
*
Le dessin de Marc Large *
La pensée du jour
Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression...A.Allais *
Bonne fête aux Marguerite !!!***
---->>>>> Un nouveau venu dans la communauté des blogs "Vie locale des petits villages ".... http://castelletlessausses.over-blog.fr/ Alpes de Haute Provence *
Allez y faire un tour...On en reparle !! ****
*****