Dimèrcs 15 de Deceme...*
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On va encore entendre de belles phrases...
Dans la presse...
La tête d'Henri IV...Le desman,le radar,l'espagnol et le malaise...
On dirait du La Fontaine...
Le petit mode des historiens est en ébullition !
La conférence de presse donnée jeudi matin au Grand Palais à Paris devrait faire grand bruit : le docteur Philippe Charlier, médecin légiste et paléopathologiste, doit annoncer, aux côtés de Jean-Pierre Babelon, historien le plus connu d'Henri IV, avoir retrouvé et authentifié la tête du roi béarnais assassiné par le Charentais Ravaillac le 14 mai 1610.
« Pour moi, c'est une grande émotion, naturellement. Des mois et des mois de recherches aboutissent enfin. Je vais pouvoir ajouter un chapitre à mon livre », sourit Jean-Pierre Babelon (1), 79 ans, ancien directeur du château de Versailles et conservateur en chef des Archives de France, actuel président de la société Henri IV.
Rocambolesque
Philippe Charlier, 34 ans, dit « le médecin des morts », réputé pour avoir révélé qu'Agnès Sorel, la favorite de Charles VII, avait été empoisonnée au mercure et que les restes conservés au château de Chinon - une côte de 10 centimètres de long -, n'étaient pas ceux de Jeanne d'Arc s'est entouré de quelque 19 scientifiques de renom pour identifier la relique présumée royale qu'on lui a apportée il y a plus d'un an : un crâne momifié en assez bon état de conservation et portant trace d'une estafilade au-dessus de la lèvre. Comme celle que fit Jean Châtel à Henri de Navarre en tentant de l'assassiner.
L'histoire de cette tête est pour le moins rocambolesque. Après les obsèques du bon roi Henri IV, le 29 juin 1610, sa dépouille fut ensevelie aux côtés de celle de tous les autres rois à la basilique Saint-Denis, le 1er juillet. Mais, en 1793, la fièvre révolutionnaire poussa quelques Parisiens à profaner le cimetière royal. Les sépultures furent mises au jour, dévastées. Henri de Navarre avait été embaumé. Un coup de sabre intempestif sépara le corps de la tête. L'histoire tumultueuse oublia ses rois et leurs dépouilles pendant des décennies.
La relique macabre dut faire le tour des collectionneurs pendant plus d'un siècle, jusqu'à se retrouver en vente aux enchères publiques à la galerie Drouot le 31 octobre 1919, où elle fut acquise par un antiquaire de Dinard pour… 3 francs. Joseph-Émile Bourdais avait la conviction qu'il s'agissait bien de la tête d'Henri IV. Mais il ne parvint jamais à le prouver. On trouva trace de l'antiquaire normand en 1935 dans une échoppe parisienne où il montrait son trophée pour 2 francs 6 sous. Avant sa mort, en 1947, il proposa même de l'offrir au Louvre, qui déclina.
Soixante ans après
Puis on perdit trace de la relique. C'est cette même tête qui a été retrouvée soixante ans après la mort d'Émile Bourdais et confiée à l'équipe de Philippe Charlier.
« Pour être honnête, je suis surpris que ce soit bien elle. Pour moi, il y avait des choses qui ne collaient pas. J'avais plusieurs doutes. Mais je ne suis pas un scientifique. Naturellement, je suis ravi et je suis très ému qu'elle soit enfin retrouvée et authentifiée. Et puis ce suspense historique nous aura longtemps tenus en haleine », se réjouit Rodolphe Huguet, guide dans les tours de La Rochelle, où il avait animé une conférence sur la disparition de la tête d'Henri IV, lors des dernières Journées du patrimoine. Royaliste convaincu, passionné de la grande et de la petite histoire, il avait réalisé en amateur ses propres recherches.
Rappelons qu'adolescent, Henri de Navarre séjourna plusieurs années à La Rochelle, qu'adulte, il y revint souvent et que de nombreux édifices rochelais comme l'hôtel de ville portent sa marque. Qui conservait cette tête depuis 1947 ? Comment l'a-t-on retrouvée ? Dans quel état ? Que va-t-il advenir d'elle dorénavant ? Toutes ces réponses devraient être données jeudi matin à Paris.
(1) « Henri IV », par Jean-Pierre Babelon, chez Fayard, 2009.
"SUD OUEST "
APERO-DESMAN...
Connaissez-vous le Desman des Pyrénées, appelé aussi « rat trompette », qui vit dans l'Ouzom, dans la partie haute de la vallée ? Pour faire connaissance avec ce petit animal mystérieux, venez à l'Apéro du Bestiaire Pyrénéen, organisé par le CIERP (Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement Béarn) en partenariat avec la commune d'Asson et des associations locales.
Rendez-vous salle de l'Isarce à Asson, le dimanche 19 décembre à 18 heures. En deux heures, jusqu'à 20 heures, vous aurez tout loisir d'apprendre, vous amuser et vous émerveiller sur l'Ouzom et ses habitants.
Au programme, l'apéro avec dégustation de produits locaux, projection de photos de l'Ouzom, atelier de fabrication de marionnettes desman animé par Christine Renard, contes sur les rivières Pyrénéennes et les animaux qui y vivent, par Serge Mauhourat. Entrée gratuite.
UN NOUVEAU RADAR A BUZIET POUR LES ETRENNES...
Ce sera le troisième radar sur la nationale. En février 2011, un radar automatique devrait être implanté dans la ligne droite de Buziet, sur la RN 134.
Cette portion de route est, pour l'heure, limitée à 90 km/h. Le maire de Buziet, vice-président de l'association Victimes, riverains et usagers de la RN 134 (Virius) a confirmé l'information.
L'association rencontrera par ailleurs, demain matin les riverains de l'entrée d'Oloron par la route de Pau. Pour faire route commune sur la voie de la sécurisation de la RN 134. Le maire de Buziet sera également à la réunion provoquée vendredi soir à Oloron par le député Jean Lassalle.
Très attentifs, ils décrivent leur silhouette dessinée : en deux minutes, ils sont dans le bain et s'expriment dans la langue de Cervantes.
Les petits des maternelle d'Accous, de Bedous et d'Etsaut bénéficient du programme européen « Deux langues, une seule formation ». Très concrètement, depuis la rentrée, ces élèves bénéficient d'un atelier de quinze à vingt minutes, deux à trois fois par semaine en groupe de trois à six. Marie Cuyeu fait de l'immersion totale en espagnol, sous forme ludique. Déjà, on voit poindre des accents bien affirmés. Si à Accous, on parle de soi, à Bedous, on évoque Noël, en utilisant l'outil informatique.
La double nationalité
Ces ateliers, mis en place par le SIAMS qui gère en vallée les services périscolaires, ne sont pas facultatifs : ils font partie du projet de chaque école, préparés et suivis attentivement par les enseignants. Marie Cuyeu, l'animatrice (qui réside à Lées-Athas), reste enthousiaste : « Pour moi, qui me destine à l'enseignement et à la préparation du CAPES, c'est une expérience passionnante et très enrichissante. »
A 23 ans, la jeune femme originaire d'Orthez est particulièrement armée pour ce poste : totalement bilingue (sa mère est Andalouse), elle a la double nationalité, une licence d'espagnol et a passé un master 1 de recherche à Grenade puis un master 2 sur le théâtre contemporain espagnol. « Mais ce qui m'intéresse le plus dans ce poste, c'est son intégration dans le programme européen et le partenariat avec l'Espagne et Sarganthana, porteur du dossier. Nous avons des échanges avec les instituteurs de la vallée de Canfranc. Ce n'est pas un atelier coupé du quotidien puisque les enfants se rencontrent. »
Échanges interclasses
Dès demain mardi 14 décembre, les petits de Bedous recevront l'école de Canfranc pour échanger sur les traditions de Noël des deux côtés de la frontière. Jeudi 16 décembre, la classe d'Etsaut rendra visite à l'école de Villanua. Accous, au cours du prochain trimestre, particpera à la sortie guidée de Jaca par l'école Monruel.
===> Un projet global
« Deux langues, une seule formation » développe un projet global dans lequel le Centre de Loisirs Les Eterlous s'est fortement impliqué depuis deux ans. Après les camps d'été avec Sarganthana, les Eterlous proposent un atelier tous les mercredis de 10 h à 11 h 30 pour les 6 à 9 ans animé par Marie Cuyeu. « La langue est abordée avec des supports de créations artistiques, de jeux de théâtre. C'est différent des écoles » précise-t-elle.
Et pour les parents des enfants du CLSH qui souhaitent mieux communiquer lors des échanges avec la Jacetania, des cours adultes ont été mis en place depuis début novembre le mardi soir pour les débutants et le jeudi pour les intermédiaires. Renseignements aux Eterlous au 05 59 34 54 67.
Malaise de F.BAYROU...
François Bayrou sera finalement gardé à l'hôpital Val de Grâce jusqu'à demain soir jeudi. Il ne pourra donc pas faire son retour ce soir en Béarn aux côtés de l'association paloise d'insertion de jeunes handicapés "Les Chamois Pyrénéens".
Il manquera donc également la séance de conseil municipal de Pau programmée jeudi soir.
**INFO DE hahd.fr...
| Encadrement Parole d'ours 2011 Posté par Chloé Brinon le 14/12/2010 @ 20h48 FERUS lance un appel d'offres pour l'encadrement des bénévoles de l'édition Parole d'ours 2011 aux structures ou personnes souhaitant s'appuyer sur ce programme pour créer leur propre projet en faveur de l'ours. |
