Dimèrcs 17 de Noveme...

Publié le par le baron de lescun

bonne fete Sainte Elisabeth...sainte elisabeth 17 11 Veuve à vingt ans,dépouillée de ses biens,chassée de son château,cette princesse de Thuringe consacra la fin de sa vie à ses deux enfants et aux soins aux lépreux.(1207/1231)*

 Le dicton du jour parla de la vêture des femmes en hiver;mais il ne faut pas oublier que les manteaux de fourrure étaient très portés par les hommes autrefois...

 A la Sainte Elisabeth,tout ce qui porte fourrure n'est point bête...

Sainte Elisabeth nous montre quel bonhomme sera l'hiver...


  Météo du jour...pluie

 

 

 

 

 


Dans la presse... Ils ont eu chaud!!!

Nous sommes heureux d'être vivants ! », lâchent à l'unisson Monique Astor et Bernard Combes. Car le couple, qui habite en bordure du chemin Garrenot à Arthez-d'Asson, a effectivement échappé au pire ce mardi : « Nous étions dans la maison quand nous avons entendu nos chiens aboyer », témoigne Bernard.

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« De l'intérieur, j'ai vu notre grange en train de s'écrouler... C'est ensuite que nous avons découvert l'ampleur des dégâts. Nous, nous n'avions rien entendu. Des voisins, eux, ont entendu un grand bruit et vu les rochers dévaler la pente ».

La maison seule épargnée

Ces trois gros morceaux de roche, provenant de la carrière Daniel (Asson) et pesant plusieurs tonnes chacun, ont causé d'importants dégâts. L'un a terminé sa course dans l'atelier derrière l'habitation, où la serre d'été a elle aussi été totalement détruite. La terrasse couverte et la cuisine extérieure ont également été balayées par un second rocher qui, après avoir frôlé la maison, a terminé sa course dans le champ, de l'autre côté du chemin Garrenot. Sur le devant de la demeure, le troisième rocher gisait dans la cour, devant la grange qu'il avait dévastée - endommageant également la voiture garée à l'intérieur.


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Entre la grange et l'atelier, il y a la maison qui a été miraculeusement épargnée. « Tout compte fait, nous avons eu de la chance, même si nous avons perdu énormément de choses », souffle Monique. « Depuis douze ans que je vis ici, je n'ai jamais vu ça... ». Rapidement, les gendarmes arrivés de Nay et de Pontacq, sous les ordres de l'adjudant-chef Ferlando, ont délimité un périmètre de sécurité. Le couple de victimes devait être accueilli par des voisins. Un adjoint au maire d'Arthez-d'Asson, présent sur place, leur a également fait une proposition de relogement.

Dirigés par le lieutenant Fabien Vissio, seize sapeurs-pompiers de Coarraze, de Nay et de Pau ont été mobilisés sur le site qu'il fallait très vite sécuriser, notamment en étayant la grange ou en dégageant le toit en tôle de l'atelier - avec, à quelques mètres de là, une cuve de gaz. Ce fut notamment le rôle des spécialistes de la cellule sauvetage-déblaiement.


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D'importants moyens de secours sur place

  

D'autres blocs avaient été retenus par les arbres dans la pente, comme l'a confirmé la reconnaissance menée par les pompiers. Pendant que des ouvriers de la carrière Daniel les attaquaient à la masse, deux « sonnettes » (deux sapeurs-pompiers placés en vigie) veillaient à la sécurité des secours intervenant autour de la maison.

L'enquête est confiée aux gendarmes de la communauté de brigades de Nay. Selon les premières constatations, un pelliste travaillait sur le site de la carrière surplombant le quartier Garrenot quand un bloc de pierre est tombé dans la « fosse de sécurité ». Ce gros bloc a alors rebondi et commencé à dévaler la pente. En basculant sur la partie déboisée, il s'est brisé en morceaux, certains faisant de l'ordre de 5 mètres cubes (soit six à sept tonnes selon les spécialistes). Trois d'entre eux ont continué leur course sans être freinés par la forêt jusqu'au chemin Garrenot, avec les conséquences que l'on sait.

L'enquête devra déterminer les causes de l'accident : erreur humaine ? conséquence des fortes précipitations des jours derniers ? ou de la récente activité sismique ? Du côté du groupe Daniel, c'est la prudence qui règne : « Nous attendons les conclusions de l'enquête et nous en tirerons tous les enseignements. L'exploitation du site n'est pas remise en cause », indiquait hier soir Stéphanie Pislot, la chargée de communication de la société.


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>> « En danger »

« Ce qui s'est passé montre que les pièges à cailloux ne sont pas efficaces », notait hier Patrick Viala, qui, à la tête d'une association, s'est opposé en son temps à l'extension de la carrière sur le côté surplombant le quartier Garrenot.

« De plus, il n'y a pas de filets, et même s'il y en avait, ils seraient efficaces contre les pierres mais pas contre des blocs... La seule solution, c'est bien d'arrêter l'exploitation de la carrière sur ce versant, alors que nous sommes une dizaine de familles à vivre ici. Oui, nous sommes en danger ». En 2000, un bloc était ainsi passé devant la maison de Patrick Viala. Un accident causé par un tir de mine pour creuser... les fameux pièges à cailloux.

Daniel Schmitt est arrivé sur le quartier après l'extension de la carrière. C'est le plus proche voisin de Monique Astor : « Des arrêtés préfectoraux étaient garants de notre sécurité. Or nous avons vu que le dispositif n'est pas efficace. L'accident donne raison à ceux qui nous alertaient sur les dangers d'avoir une carrière au-dessus de chez nous ».


rep des pyr et  dernière photo "Sud-Ouest" *


Le cliché du jour... Gargouille naturelle de Jackline64 *

gargouille 


...Le mot du jour... " Qui remanie,ment !"... sur R.T.L. ce matin...


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Publié dans ACTUALITE

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