Dissabte 19 de Heurèr
** Météo**
Clic sur le jour qui vous intéresse...
De la neige jusqu'à mercredi
Les vacances de Février sont en cours, et vous êtes nombreux à vous diriger vers les stations de sports d'hiver la semaine prochaine. Les conditions météo ne seront pas optimales en première partie de semaine avant une probable amélioration.
Jusqu'à mercredi, plusieurs perturbations traverseront la France, plus actives sur l'ouest.
On attend de fortes chutes de neige sur le relief des Pyrénées, avec une limite pluie-neige variant de 1000 en début de période à 1800 m ensuite. Localement, il tombera plus de 50 cm et localement jusqu'à un mètre de neige sur l'ouest de la chaîne à haute altitude notamment mardi
. Sur le Massif Central, épisodes neigeux et redoux pluvieux alterneront. Les Alpes seront touchées de façon plus atténuée car les fronts seront moins actifs en arrivant sur la façade est. Ils apporteront localment entre 5 et 10 cm de neige supplémentaires.
**Le saint du jour..***
Gabin était parent de l’Empereur Dioclétien, frère du Pape Caïus et père de Sainte Suzanne. Sa fille fut martyrisée pour n’avoir pas épousé le fils de l’empereur. Lui mourut de faim dans la même prison que sa fille. Ses reliques sont conservées dans la Basilique Sainte Suzanne à Rome.
*Petite pensée pour Jean...
**Avis aux pêcheurs...**
L’association La Gaule Aspoise tiendra son assemblée générale le samedi 5 mars 2010 à 9 h 30 à la Maison de l’eau et de la pêche RN 134 à Accous.
Ordre du jour :
Rapport moral
Rapport financier
Questions diverses.
Le présent communiqué tient lieu de convocation.
**Dans le presse...Retour sur une inauguration...
Por la reapertura ! » Le président de la Région Aquitaine Alain Rousset et son homologue du gouvernement d'Aragon, Marcelino Iglesias ont été accueillis en gare d'Oloron au son des cris pour la réouverture de la ligne ferroviaire Pau-Canfranc. Jeudi midi, la Région inaugurait le train express régional « A », baptisé symboliquement « Canfranc ».
Le TER arbore les nouvelles couleurs de la Région, des « volutes turquoises » imaginées par le designer bordelais Franck Tallon, lesquelles représentent de façon poétique les différents paysages traversés par le train. « Ce moment est symbolique, a souligné Alain Rousset dans la gare d'Oloron. À chaque fois que l'on pose un acte pour la réouverture de la ligne Pau-Canfranc, pour ceux qui se battent depuis quarante ans, c'est un moment d'émotion. »
Le président marque « la volonté restée ardente de la Région de ne pas fléchir » sur le sujet, même s'il a pu y avoir « un peu d'incrédulité et des moments de désespoir. » De nombreux manifestants s'étaient d'ailleurs réunis sur les quais. Le Front de gauche brandissait ainsi une banderole où l'on pouvait lire : « Assez de promesses, il faut le faire ».
La Région a financé à hauteur de 4,5 millions d'euros les études sur la réouverture de la ligne. « La Région avance seule dans cette opération, souligne le président Rousset. Nous nous sommes engagés sur plus de 130 millions d'euros dans le budget. Mais nos finances ne nous permettront pas de payer la totalité de l'opération. » Alain Rousset espère obtenir des crédits européens. Martine Lignières-Cassou, députée maire de Pau, a d'ailleurs plaidé la cause à Bruxelles, mardi. Le président Rousset envisage une « délégation commune Aquitaine et Aragon » pour convaincre l'Europe et pourquoi pas l'Etat.
« L'alternative à la route nationale »
« Aujourd'hui, jamais la crédibilité et la visibilité de la réouverture de cette ligne n'ont été aussi proches en France, assure Alain Rousset. Tout le monde est conscient que la multiplication infernale des camions qui traversent la vallée d'Aspe n'a pas de sens. Il faut que l'on reporte une partie des marchandises sur le chemin de fer. »
Marcelino Iglesias, président du gouvernement d'Aragon, entend « appuyer le travail très important mené par Alain Rousset ». Ce dernier est à ses yeux « un enamorado del Canfranc », un amoureux du Canfranc, dont il salue « el empeño y la pasiòn », l'engagement et la passion pour cette ligne Pau-Canfranc. « Aragon et Aquitaine poussent dans la même direction, poursuit-il. La réouverture de Pau-Canfranc, premier pas vers la nécessaire traversée centrale des Pyrénées, est le grand projet de notre génération. »
Pour le maire d'Oloron et premier vice-président de la Région Bernard Uthurry, la réouverture est « l'alternative que nous devons offrir à tous ceux qui empruntent la route nationale ». « On partage beaucoup avec l'Aragon : des noms de famille, notre histoire, notre montagne et le chemin de fer. »
Fernando Sánchez Morales, alcalde (maire) de Canfranc, souhaite que les investissements sur Pau-Oloron et le budget prévu sur Oloron-Bedous aillent « dans le sens de Canfranc ». « Nous demandons à la partie française un geste depuis des années. » Ils l'ont eu. Avec un train nommé Canfranc.
>> EN CHIFFRES 4,5 C'est en millions d'euros, la somme investie par la Région dans les études pour la réouverture de la ligne Pau-Canfranc. « La Région avance seule dans cette opération, souligne le président Rousset. Nous nous sommes engagés sur plus de 130 millions d'euros dans le budget. »
>> 28 millions d'euros pour le Pays
Avant d'inaugurer le TER « Canfranc », le président Rousset a signé le contrat de Pays Oloron Haut-Béarn, avec son président Jean-Pierre Domecq.
Sur trois ans, la région financera à hauteur de 26 millions d'euros les actions de développement menées par le Pays : 12 millions pour les services aux personnes, 9 millions dans l'accompagnement de la mutation du tissu industriel haut-béarnais (sous-traitance aéronautique, technologies de l'information et de la communication, agro-industrie) et 5 millions d'euros dans le développement touristique.
« La décentralisation, c'est cela : être capable de piloter notre propre développement », a souligné Alain Rousset. « Le contrat de pays renforce les capacités endogènes de résistance et de développement de notre territoire », a repris Jean-Pierre Domecq.
>> « Que les promesses ne s'envolent pas »
Les associations qui militent pour la réouverture de la ligne ont salué le baptême du train « Canfranc » et attendent désormais des actes.
Alain-Cazenave Piarrot, président du Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc (Creloc) a alpagué le président Rousset à sa descente du train. Il lui a offert un morceau de rail, taillé en forme de presse-papiers « pour que les papiers ne s'envolent pas et les promesses non plus ».
Dans un communiqué, le Creloc s'est « réjoui qu'un autorail soit baptisé Canfranc, qui plus est en gare d'Oloron Sainte-Marie » après la rénovation de la ligne entre Pau et Oloron. « Nous apprécions l'action ainsi engagée, mais ce que nous voulons, c'est le train jusqu'à Bedous en 2013, comme promis, et surtout jusqu'à Canfranc en suivant. C'est possible ! Le chiffrage est fixé : 280 millions d' euros, sans électrification pour les 93 kilomètres de ligne entre Pau et Canfranc. » Au-delà, la partie Huesca-Canfranc, en Espagne, coûterait 200 millions. « L'Espagne s'acquittera de sa partie », assurait hier l'alcalde de Canfranc.
Le rail ou la route ?
De son côté, la Sepanso Béarn (Société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest) salue « un train appelé désir depuis quarante et un ans ans ! ». Mais, comme le Creloc, elle déplore que « des élus persistent dans l'erreur de relancer la solution du tout-camion : la liaison routière Pau-Oloron ». Les deux associations mettent face à face le coût de la réouverture de la ligne à celui de la nouvelle route, « au bas mot, 285 millions d'euros ».
...**La photo du jour..**
Rassemblement des 4L du Camel Trophy *
*Le dessin d'Iturria...**
* Pensée béarnaise **Quan comença de plaver a mieidia ; ploja que i a per tot lo dia
(quouan couménça é plabé à miéydïo; plouyo qué i a pér tout dïo)
- Quand il commence à pleuvoir à midi; pluie partout, toute la journée
l'internaute.fr
