Le sous-préfêt,le chant,et Zézette"2"...
*Voeux du Sous-Préfêt d'Oloron *
Philippe Jamet a adressé ses voeux hier soir à Jéliote en présence du nouveau préfet François-Xavier Ceccaldi. Et il n'a oublié aucun des «sujets chauds».
Le sous-préfet Philippe Jamet a brassé large, hier soir, pour ses voeux, en présence du nouveau préfet François-Xavier Ceccaldi. Les sujets de friction n'ont pas manqué en 2010 et reviennent en 2011 : réintroduction de l'ours, microcentrales hydrauliques et rapprochements entre intercommunalités. Revue de détails.
L'industrie a tenu bon. C'est sur cette note positive que le sous-préfet a ouvert ses voeux. « L'industrie, qui emploie près de 4 000 salariés, a globalement tenu bon. » Le sous-préfet y voit l'effet du plan de relance, du recours au chômage partiel et aux contrats de formation. Mais n'évoque pas la saignée des emplois intérimaires.
Il déplore à Arudy les destins funestes de Thyssenkrupp et de Laprade avec « l'abandon de son projet de reprise ». Mais se réjouit des bons signaux donnés chez Messier-Dowty (inauguration de l'extension), par le « redressement » de Federal Mogul ou l'arrivée de l'usine d'optique de la Sorem au Gabarn.
RN 134 : des travaux de sécurisation dès 2011
« Attitudes préoccupantes ». En soutenant le maitien des industries, le sous-préfet s'est fendu d'une sévère mise en garde. « Les critiques adressées à l'installation de l'usine Sorem à Oloron ou les divergences observées sur l'utilité d'une liaison rapide entre Pau et Oloron sont des attitudes préoccupantes. »
Engagements sur les routes. « Le dossier de la réalisation de la Pau-Oloron doit être pris à bras-le-corps, estime le sous-préfet. Chacun doit s'en faire le pédagogue, le propagandiste et l'acteur. »
L'Etat assure s'engager aussi sur la RN 134. Une réunion d'information est prévue « avec les maires des communes riveraines pour aborder les travaux de sécurisation. Ils seront engagés dès 2011 », promet Philippe Jamet.
L'eau amère des maires. Au chapitre de l'eau, Philippe Jamet a évoqué les projets de microcentrales hydroélectriques d'Urdos et de Lescun, portés par les municipalités et auxquels les décisions préfectorales ont mis un coup d'arrêt. « Je connais les motivations légitimes des maires pour ces investissements susceptibles d'apporter des recettes opportunes à leurs communes, note le sous-préfet. Je conçois leur amertume. Cette décision a été difficile à prendre. Mais il fallait in fine, prendre des décisions fondées en droit. » Les maires concernés ont pu trouver l'argument... un peu court.
L'ours suscite l'émotion. La consultation, lancée dans 930 communes pyrénéennes, sur la réintroduction d'une ourse est « un dossier qui comporte une vraie charge émotionnelle », conçoit Philippe Jamet. « L'option minimaliste et compréhensive de la ministre devrait, je l'appelle de mes voeux, favoriser une approche pondérée. » Et de rappeler qu'en contrepartie des réintroductions, l'Etat a mis 48 millions d'euros sur la table au titre du programme de soutien à l'économie de montagne 2007-2012.
Des propos prudents, dans la tonalité de ses voeux. Que le sous-préfet termine en citant Saint-Mathieu : « Ne craignez point. » Il n'a pas osé livrer la suite : « car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert ».
>> Philippe Jamet répond à Jean-Etienne Gaillat
Le président de la communauté de communes du piémont oloronais, Jean-Etienne Gaillat, avait, lors de ses voeux, interpellé le représentant de l'État. « La réforme territoriale est muette en matière de redistribution financière, correctrice d'inégalités territoriales. C'est dommage Monsieur le sous-préfet », avait-il lancé.
C'est tout logiquement que l'intéressé lui a répondu hier. « La péréquation au profit des collectivités moins bien dotées progresse, assure-t-il. Dans le cadre du plan d'action en faveur des territoires ruraux, la CCPO et l'ensemble de ses communes auront bénéficié de 5,3 millions d'euros de l'État en 2010. Pas moins qu'en 2009.
Ce n'est pas rien. » Sauf que le président Gaillat ne visait pas tant les subventions de l'Etat que les équilibres à revoir entre les communautés «riches » et les plus pauvres.
Philippe Jamet défend encore la recomposition des intercommunalités du secteur de Lacq. Et de prendre un pari pour 2011 : « Les élus de notre arrondissement prendront, j'en suis persuadé, des initiatives appropriées et dynamiques. »
Chorasane a sorti un CD. Ce samedi à 18 heures au stade d'Asasp, Chorasane présentera son CD avec des chansons d'ici et d'ailleurs. Ce disque est le témoignage de l'évolution parcourue depuis neuf ans, avec le chef de choeur Jacky Rastoul « à partir d'un répertoire varié, de chansons françaises au classique ou à des chants du monde.
Nous voyageons à travers la technique et l'immense plaisir que partagent les membres de la chorale, présidée par Valentine Cauhapé. » Entrée libre samedi soir pour échanger quelques chants et partager le verre de l'amitié...
**La pensée du jour...*
" Si Dieu avait voulu qu'on aille à la messe,il aurait fait des bancs d'église plus confortables !" Jean YANNE **
**La photo du jour....**
** Adieu "ZEZETTE"...
C'est une petite révolution qui attend les usagers de la ligne TER Pau-Oloron à compter du 24 janvier. Alors, bien sûr, les vieilles et poussives Z2200 ne vont pas subitement laisser place à des rames de TGV survitaminées. Mais les travaux de modernisation qui s'achèvent, et qui contraignent les voyageurs à prendre le bus depuis juillet dernier, devraient impulser un nouvel élan. Le point des évolutions.
1 La remise à neuf d'une voie devenue vétuste
La ligne SNCF avait connu des phases de travaux depuis 1883, date de son ouverture. Mais avec le temps, elle était devenue vétuste en bien des endroits, générant de plus en plus de problèmes techniques pénalisants pour les usagers. Une modernisation devenait urgente.
.D'un point de vue pratique, les usagers doivent savoir que la réouverture de la ligne entraîne un certain nombre de modifications dans les horaires de départ ou de passage. En voici l'essentiel. Pour plus de précisions, se renseigner aux guichets ou via le numéro gratuit « TER Aquitaine » : 0 800 872 872.
**HORAIRES MODIFIES **
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Au départ de Pau. La grille valable à compter du 24 au matin fait partir le premier train non plus à 7 h 35, mais à 7 h 30. Arrivée à Oloron à 8 h 07. Départs de 9 h 05 et 12 h 20 inchangés. Le 13 h 45 passe à… 13 h 46. Le 15 h 33 avance à… 15 h 32. Le train de 17 h 05 ne change pas, celui de 18 h 30 passe à 18 h 31. Celui du vendredi soir est avancé de 4 minutes soit à 21 h 32.
Au départ d'Oloron. À compter du 24, les départs (en bus pour l'heure) de 6 h 10, 6 h 20 et 6 h 24 du lundi sont remplacés par un seul départ de train, à 6 h 30. Arrivée à Pau à 7 h 08. Le départ matinal de 6 h 33, du mardi au vendredi, passe à 6 h 47. L'heure d'arrivée est pourtant la même, 7 h 25. Le 8 h 03 recule à 8 h 13, mais il arrive 4 minutes plus tôt à Pau (8 h 51). Le train de 12 h 48 est reprogrammé à 13 h 03. Le 14 h 13 à 14 h 29 (arrivée à Pau à 15 h 07). Le 16 h 01 passe à 16 h 15, le 17 h 40 à 17 h 48. À noter que les documents SNCF mentionnent un train de plus, le soir, du lundi au samedi. Départ à 19 h 14. Arrivée à Pau à 19 h 52. S'y ajoute, les dimanches et fêtes, un train à 21 h 23 avec arrivée à 22 h 01, à Pau.
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Le chantier, ouvert en juillet, est donc passé par le remplacement des rails traditionnels de 18 m unis par des joints métalliques par un long rail unique soudé de 34,8 km. Il a fallu refaire le ballast (100 000 tonnes), remplacer 50 000 traverses en bois par 60 000 traverses en béton. Mais également changer les joints des passages à niveau, refaire les quais de la gare de Buzy, etc.
2 35 millions d'€ pour 37 minutes de trajet
L'État et la Région Aquitaine ont mis, chacun, 13,125 millions d'euros dans cette opération de régénération de ligne lourde de 35 millions. Réseau ferré de France faisant l'appoint. Pour autant, les trains ne vont pas rouler vraiment plus vite sur cette ligne qui compte des arrêts à Ogeu, Buzy-en-Béarn, Gan et Croix-du-Prince à Pau. La vitesse de croisière va se situer autour des 80 km/h pour un voyage d'environ 35 minutes. Au lieu-dit Sablières, à Gan, où il y a eu des travaux récents, il faudra même lever le pied à 40 km/heure pendant quelques mois.
3 Du confort en plus pour 150 000 usagersLe gain de confort (y compris sonore), et de fiabilité de la ligne, promet d'être considérable. Les vieilles Z2200 sont en effet, d'ores et déjà, remisées. Elles seront remplacées par des pimpants X73500 que le Conseil régional a achetés à son homologue d'Alsace pour 4,5 millions d'euros.
Du matériel d'occasion « mais parfaitement moderne, opérant et climatisé », précise Bernard Uthurry, vice-président régional aux transports et maire PS d'Oloron. L'autorail X73500, aussi appelé « Ater », a des lignes qui rappellent celles du TGV. Mais il tourne, comme son prédécesseur, au diesel.
4 L'électricité ne passe toujours pas…Si la phase de modernisation qui touche à sa fin garantit la pérennité de la ligne SNCF, ce n'est qu'un premier pas. Pour faire de l'axe Pau-Oloron le premier maillon d'une ligne moderne pour le fret et les passagers qui atteigne Canfranc et l'Espagne, il faut encore l'électrifier de manière à poser des caténaires.
Mais malgré la pression du Conseil régional, RFF se refuse encore à programmer pareil chantier, sans doute aussi lourd, financièrement, que celui qui s'achève. L'augmentation du nombre de rotations, de 14 à 16, semble pouvoir se faire dans un avenir plus proche. Ce qui est déjà un plus pour les 150 000 voyageurs embarqués chaque année.
LE CHIFFRE DU JOUR
6,60 €
C'est le prix d'un billet de train de seconde classe de base pour un aller simple Pau-Oloron ou Oloron-Pau. Ceci, hors abonnements et tarifs réduits que la SNCF qui commercialise la ligne, peut proposer à ses voyageurs.
Le Conseil régional d'Aquitaine a choisi le Béarn, ainsi que la Dordogne, pour lancer cette année le principe des contrats d'axe. L'idée, c'est de profiter du cadencement (meilleure adaptation aux besoins des populations) de la ligne Pau-Oloron, annoncé pour 2012, pour mettre en réseau différents moyens de transports collectifs ou non.
Un Palois pourrait ainsi prendre le bus Idelis depuis chez lui, ou louer un vélo Idecycle, prendre un TER à la gare de Pau et descendre à la gare d'Oloron. Les collectivités concernées faisant le nécessaire, comme ce sera prévu dans le contrat d'axe, pour assurer la fluidité de son trajet. Et pourquoi pas, avec le même et unique billet, « comme ça se fait à Bordeaux », indique le vice-président du Conseil régional en charge des transports et maire socialiste d'Oloron, Bernard Uthurry. « Sur le bassin d'Arcachon, pareille initiative aurait permis de tripler la fréquentation du rail », indique l'élu. Bernard Uthurry envisage, plus humblement sans doute, de doubler à terme la fréquentation.
Canfranc par la route
Les élus locaux vont donc être amenés, dès les prochaines semaines, à plancher sur le sujet. Et les usagers auront tôt ou tard leur mot à dire « à travers les comités de ligne que nous allons monter. »
L'autre dossier en cours, c'est naturellement la réouverture du tronçon de voie ferrée entre Oloron et Bedous, dans la perspective, attendue par nombre d'élus locaux, d'une relance de l'axe Pau-Canfranc. « Le chantier devait démarrer juste après celui du tronçon Pau-Oloron. Le Conseil régional l'avait financièrement prévu », indique Bernard Uthurry.
Mais la circulaire Bussereau oblige à la suppression de huit passages à niveau sur le parcours. « Cela contraint à de nouvelles études et repousse la réouverture de ce tronçon à 2013. » Pour atteindre Bedous, Urdos, le Somport et Canfranc, il va donc falloir se contenter encore un moment du bus.
**Bonjour "ZEZETTE 2" !!!!
