*Lesc'infos de Dijaus 23 de Junh*

Publié le par le baron de lescun

* BONJOUR !!* Bienvenue* infos de la presse régionale* humour*réflexions...*


:0038:  ERIC story...*Au pied des nuages...*Départs en estives...*


 

Sainte Audrey est une abbesse morte en 678

 

 

medium_sainteAudrey.2.jpgSon vrai nom est Etheldrede qui signifie de « haut rang royal », on en a fait Audrey.

 

 C’était l’époque des sept royaumes anglais, Sussex, Wessex, Kent, Mercie, Est-Anglie et Northumbrie, elle était la fille du roi de l’Est-Anglie.

 

Elle voulait rester vierge mais son père la maria au vieux prince Tombert, on dit que le mariage ne fut pas consommé. Veuve au bout de trois ans, elle pensait entrer dans une abbaye lorsque son père lui fit épouser le fils du roi de Northumbrie. medium_-Ely_Cathedral_3.2.jpg

 

Comme ce n’était encore qu’un enfant, elle put rester fidèle à son vœu, mais quand il voulut devenir son mari elle s’enfuit et demanda protection à l’évêque d’York, et elle se réfugia à l’abbaye de Cunningham. Le mariage fut finalement annulé et Audrey put fonder l’abbaye d’Ely dont elle devint l’abbesse.

 

BONNE FETE AUX AUDREY et ETHEL

 

*  :0016:  Demain...Saint Jean Baptiste...UN CONSEIL...!

              Si l'on veut une belle récolte,il faut coucher sur son fumier la nuit qui précède la saint Jean .....................


rep des pyr

*********************************************

Eric Pétetin et ses amis seront sommés de quitter la Goutte d'Eau, l'ancienne gare de Cette-Eygun, sous 48h, après signification de l'ordonnance rendue ce matin, par un huissier de justice.

goutte.jpg

Le tribunal d'instance d'Oloron a jugé la demande de Réseau ferré de France (RFF), propriétaire de l'ancienne gare, recevable et autorisé, le cas échéant, le recours à la force publique (que seul le préfet est à même de commander).

Me Claude Garcia, avocat des trois occupants renvoyés devant le tribunal, s'est dit déçu de cette décision. "Le tribunal est passé à côté d'une grande décision sur les libertés publiques", estime-t-il. La juge Eliane Marcovitch a justifié sa décision par "les conséquences dramatiques pour la sécurité des personnes" que laisserait peser l'occupation de la Goutte d'eau, notant "les conditions d'hygiène et de sécurité" insalubres.


 "le hameau au pied des nuages"                                                  :0012:

 

L'une des photos les plus récentes de Pierre Larrouy, prise au Cap de Guerren, dans la montagne d'Etsaut, par Régis Faustin. © Repro PP
regis2rdp



À demi-mot, Régis Faustin, déjà auteur l'an dernier du somptueux « Mémoires de bergers », admet qu'il a eu toutes les peines du monde à amadouer la famille Larrouy.

Des bergers qui vivent « comme autrefois » au Cap de Guerren, sur la montagne d'Etsaut, à trois bonnes heures de marche sur le sentier du pic de Sesques.

« Il n'y a pas de route, raconte le photographe amoureux de la montagne. Vous allez chez eux à pied et tout se fait comme autrefois. Par choix. » Un choix que ne juge pas Régis Faustin. « Je ne suis pas un nostalgique de ce temps-là mais quel est le meilleur mode de vie ? Le leur où le nôtre ? »

Au fil des rencontres, à force de patience et de respect, l'auteur du « Hameau au pied des nuages » a fini par gagner la confiance du berger Pierre Larrouy, 86 ans. Le contact fut facilité grâce aux mules de la famille Larrouy. « Je suis petit-fils de muletier, précise Régis Faustin. Et j'ai expliqué à Pierre Larrouy que chez nous, nous n'avions aucune photo de mon grand-père. Ce témoignage s'est perdu. »

Au départ, le photographe a proposé de réaliser « un album pour la famille ». Peu à peu, le projet s'est mué en livre de confidences, un récit de bergers et d'un mode de vie amené à disparaître.

« Pierre Larrouy est né là-haut, raconte Régis Faustin. Orphelin à 11 ans, il a dû très tôt prendre les rênes de la propriété et de l'élevage de brebis et de vaches à lait. » Seule concession à la modernité, « un poulailler transformé en salle de fabrication de fromages, aux normes ». Pour le reste, tout se fait à l'ancienne, au rythme de journées harassantes.

« C'est le personnage qui est passionnant, insiste l'auteur. Pour lui, il vit là-haut et il est libre. Ils ne sont pas fous ! » Le livre relate le quotidien de la famille Larrouy, au fil des saisons et de seize années d'une complicité conquise pas à pas, depuis 1995.

Une des nombreuses photos en couleurs qui jalonnent l'ouvrage montre Pierre Larrouy assis au coin du feu, à l'hiver 2010. Un de ses rares moments de repos. « Le berger dort quand il meurt », dit un proverbe ouzbek. La photo, intime, entre ombre et lumière, est accompagnée de cette légende : « Pierre fait le point sur sa vie... aidé, il est vrai par ma curiosité. »

Le résumé d'une relation unique que Régis Faustin livre avec pudeur dans « Le hameau au pied des nuages »

regisfaustin-le-hameau--jpg.

 

« Le hameau au pied des nuages », édité à compte d'auteur, 190 pages, 39 €, est disponible à La Petite Librairie, chez Henri Merlin, ainsi que dans les deux enseignes Leclerc, à Oloron, et à libraire d'Aspe (Darras) à Bedous.

  
Commentaire dans "la République" :
Jean-luc Zuretti 23 Juin 2011, 14:37
 
Ce livre est une merveilleuse aventure dans le présent .
Il se dévore , d'une traite ,d'une seule .
Les récits , les photos à l'appui ( judicieusement choisies et placées) , nous emportent dans
cet univers si proche et pourtant déjà lointain !
On se prend à rêver , bercés par l'évocation de la pureté , la dureté , la vérité de ces vies qui nous précèdent .
On se sent proche , avec pudeur et respect ,de Pierre et sa famille , de leurs bêtes .......
On adorera l'anecdote de la "piste et la barrière" relatée avec tant de sagesse par le maître !!!
Merci à Régis qui , avec passion et modestie , nous permet d'imaginer , de partager avec ces gens un
peu de notre futur-passé , comme un pied de nez , à notre société .....
J.L Z

jm2306.jpg


:0016: Installations dans les estives...*

 

Pas moins de 200 bergers s'installent en ce moment dans les cabanes d'estive béarnaises pour passer les trois mois d'été. Ils perpétuent une tradition multiséculaire que beaucoup voyaient condamnée à mort il y a 20 ans.

 

Claude Soulas, directeur du centre ovin d'Ordiarp se souvient : « Dans les années 90 il y a eu une prise de conscience : il fallait une politique pastorale ambitieuse à un moment où l'on s'inquiétait pour l'avenir de la filière ». « La mise aux normes européennes exigée au début des années 90 a été un électrochoc » renchérit Didier Hervé, directeur de l'IPHB (Institution patrimoniale du Haut-Béarn).

S'en est suivi un programme de modernisation des cabanes d'estive qui permet aujourd'hui aux bergers de passer l'été en montagne en famille avec un peu d'électricité, le téléphone, une salle de fabrication du fromage aux normes, et de vrais sanitaires. Dans le même temps, des pistes ont permis de relier la moitié des 150 cabanes béarnaises tandis que les autres bénéficient d'héliportages financés par des fonds publics (État, Europe) et pris en charge par l'IPHB ces dernières années. De son côté le FIEP (Fonds d'intervention éco-pastoral) équipe les cabanes isolées de la zone ours en radios téléphones. Plus de 10 millions d'euros ont été investis dans la modernisation de 65 cabanes, dont 80 % de fonds publics (Europe, État, Région) et le reste à la charge des communes (soit 40 euros par an et par habitant pendant 15 ans).

Cet effort a permis à la filière de rester attirante pour les jeunes. En 2011, la moyenne d'âge des bergers est de 45 ans et 10 % des bergers sont des bergères. Jean-Marc Loustau, directeur du lycée des métiers de la montagne à Soeix, voit de nombreux jeunes « motivés par le métier, séduits par l'élevage et par la liberté ».

Le pastoralisme permet de vivre

D'autant que si le pastoralisme fait vivre, il suit les mêmes tendances que l'agriculture de plaine : il faut produire plus pour gagner autant. « On vivait bien avec 100 à 140 brebis » assure Joseph Paroix, berger au Benou et maire de Bilhères-en-Ossau. « Aujourd'hui, il en faut 200 à 300. C'est la course à l'agrandissement et les possibilités de s'installer s'amenuisent » constate-t-il.

bergers-rdp.jpg

David Tourreuil, directeur de la commission syndicale de Soule, constate que si les surfaces d'exploitation et les troupeaux augmentent légèrement, « toutes les fermes ne sont pas reprises, et de nombreux villages continuent à mourir ». Mais il constate que « les perspectives sont intéressantes avec des produits qui s'écoulent facilement grâce à leur qualité. Mais l'avenir peut être inquiétant si la Pac 2013 laisse tomber la montagne » redoute-t-il.

Le relatif dynamisme du pastoralisme a d'autres raisons : « Le fait que les estives sont gérées collectivement (communes, syndicats), une race spécifique, la basco-béarnaise, adaptée et de qualité, un fromage protégé et reconnu par une AOC, indépendant des marchés mondiaux (80 % des 250 tonnes produites se vendent entre Bordeaux et Pampelune) » énumère Didier Hervé. Des atouts qui permettent à des exploitations de petite taille (25 hectares, 200 brebis en moyenne) de survivre malgré tout. Mais tout ceci reste fragile et doit autant aux aides diverses qu'à la passion des bergers.

 

===> Repères

l Le cheptel d'estives, c'est 350 000 brebis dans le département dont 80 000 en Béarn. Montent aussi 20 000 vaches (40 000 pour le département), 1 500 chèvres, 1 850 juments et 3 000 ruches.

l 207 estives et 150 cabanes, dont 93 aux normes européennes et 65 refaites ces dix dernières années, accueillent troupeaux et bergers. On y récolte 1 250 000 litres de lait pour fabriquer 250 tonnes de fromage qui représentent 2,3 M. d'euros de chiffre d'affaires, soit environ 18 % du chiffre d'affaires de l'exploitation.

l La moyenne d'âge des 200 bergers transhumants s'est rajeunie de 10 ans ces 15 dernières années. Elle est d'environ 45 ans. 25 % d'entre eux ont moins de 35 ans et 10 % sont des femmes.

l En Béarn, une seule estive est privée. Les autres sont gérées par les communes ou les commissions syndicales. Les bergers transhumants paient un droit d'herbe (baccade) pour mener leurs troupeaux en estive. La baccade leur donne le droit d'utiliser la cabane. En Soule le cayolar est géré comme une société anonyme où chaque famille a sa part sociale (txotxa). Le cayolar est exploité par les sociétaires qui se transmettent la part de père en fils.

 

===> « Pas de factures en montagne »

Hier en Ossau, aujourd'hui en Aspe, l'IPHB organise l'héliportage de 70 tonnes de matériel à destination d'environ 75 bergers, sous le regard vigilant d'agents de la DDTM (direction départementale du Territoire et de la Mer) et de gardes du Parc national. Selon les fonctionnaires, il s'agit de vérifier que les 92 500 euros consacrés à l'opération et financés par l'Europe et le ministère de l'Agriculture sont bien utilisés. Pas de quoi gêner les bergers qui remplissent les filets que l'hélicoptère apportera en quelques minutes au pied des cabanes.

bergers2rdp

 

Berger depuis 30 ans, Jean-Pierre gère 35 hectares et 360 brebis à Sévignacq-Meyracq. Il montait hier son matériel à la cabane d'Anouilhas, rénovée il y a dix ans. « Sans ces équipements, sans héliportage, on ne ferait plus le fromage » assure-t-il. « Deux heures de traite le matin, deux le soir, fabriquer le fromage, envoyer les brebis, descendre le fromage, le métier reste dur mais je suis dedans depuis l'âge de 10 ans. En montagne, pas de factures, c'est l'indépendance et la liberté » assure-t-il.

Séverine n'a que 26 ans et est installée avec ses parents à Bescat sur 33 hectares avec 360 brebis et 25 vaches. « J'ai mis quatre ans à apprendre le métier avec mes parents avant de m'installer en Gaec avec eux. J'avais fait des études de commerce à Dax, mais même si on se sent parfois seule, j'aime la montagne, l'indépendance et le travail qui change au fil des saisons ».

Gérard et Karine passent l'été à la cabane d'Arre avec leurs trois enfants. Ils sont exploitants à Lasseube avec 30 vaches et 500 brebis sur 70 hectares. « Aujourd'hui, les conditions de vie sont plus faciles mais le travail reste dur avec 10 heures de traite par jour en début de saison. On est obligé de faire toujours plus de bêtes, plus de rendements, plus de travail pour gagner sa vie ». Alors même si l'on peut vivre en famille là-haut, il faudra toujours une sacrée dose de passion, de courage et d'indépendance pour poursuivre le métier.


    A propos...Lu dans un commentaire de cet article...                                :0038:

"L'agriculteur se repose quand il pleut...

             L'éleveur se repose quand il meurt..."

 Proverbe kasakh *

 


 

perles-bac-boules-chinoises-902708.jpg

  :0028:   Entendu hier soir,20h.05,journal de France 2,voix off au sujet des fuites du bac..."les quatre z exercices "....ça prend tout de suite plus d'importance....

perles-bac-citation-902395.jpg


:0014:  Bonne fin de journée !!!

Publié dans ACTUALITE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
<br /> <br /> Bonjour<br /> <br /> <br /> 0 propos de l' expulsion de " La Goutte d' Eau ", complément d'informations :<br /> <br /> <br /> ALERTE ! Expulsion de " La<br /> Goutte d' Eau " programmée !<br /> <br /> <br /> Cré-@ctivement votre<br /> <br /> <br /> El Sinsé<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> *Bonjour...Article relayé dans le blog,merci .Sur le meme sujet,article du blog:juranconecoute.blog4ever.com<br /> <br /> <br /> *A suivre... *<br /> <br /> <br /> <br />