*Lesc'infos de Dimarç 13 de Deceme *
Aquarelle Ph.GAPIN *
Sainte Lucie est une vierge martyre morte en 305.
Encore une victime de la persécution de Dioclétien, cette fois à Syracuse en Sicile. Pour le reste la légende l’emporte.
Elle serait une belle et riche jeune fille dont la « passion » écrite au Vème s. multiplie les tortures et les miracles.
Elle aurait irrité son fiancé en voulant rester vierge, il dénonça Lucie comme chrétienne et on la fit mourir. Mais comme le fiancé ne parvenait pas à oublier les beaux yeux de Lucie, elle s'arracha les yeux et les lui fit parvenir dans un plat ! On la représente portant ses yeux d'une main et tenant dans l'autre la palme des martyrs. Cependant plus tard ses yeux sont réapparus à la suite de ce don et c'est ainsi que les images la montrent.
Francesco del Cossa, 1473, National Gallery of Art, Washington
http://www.snof.org/histoire/saints.htmlSainteLucie
On peut retrouver dans tout le bassin méditerranéen, un coquillage dont l'opercule s'appelle "l'oeil de Sainte Lucie". Il est considéré comme protecteur des yeux.
Le culte de sainte Lucie dont le nom vient de lux, lumière en latin, s’est répandu jusqu’en Scandinavie où sa fête a remplacé la fête païenne de la lumière disparue puis renaissante au solstice d’hiver. Elle y est toujours fêtée.
BONNE FETE AUX LUCIE, LUCE, LUCETTE, LUCIOLE …
Le Collectif 64 Services Publics propose en vallée une soirée débat le vendredi 16 décembre à 20h à la mairie d’Accous, sur « les services publics en question ». Le débat sera alimenté avec la projection du film « Walter, retour en résistance. » Il raconte le parcours de Walter Bassan, figure de la Résistance en Savoie et évoque le programme du Conseil National de la Résistance qui donna une impulsion décisive aux services publics. Ce film démontre la nécessité de reprendre ce combat aujourd’hui !
Le Collectif 64 Services Publics a été créé en Novembre 2010, regroupant des citoyens, des associations, des syndicats et des partis politiques. Il propose dans la valléed’Aspe une exposition :
- en mairie de Bedous du jeudi 8 décembre au jeudi 15 décembre inclus,
- mairie d’Accous du vendredi 16 décembre au jeudi 22 décembre
- mairie d’Etsaut : du vendredi 23 décembre au jeudi 29 décembre.
Car la vallée, comme tous les territoires ruraux, voit progressivement disparaître les services publics de proximité. C’est pourquoi ce collectif vient débattre de la situation actuelle et de l'avenir des services publics avec tous les citoyens de la Vallée.
Une ascension pour le moins délicate. Hier, dès 9 heures, cinq militaires du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM d'Oloron) ont dû gravir le pic du Midi d'Ossau pour se porter au secours de deux pyrénéistes.
La veille, un couple de militaires de l'école de l'aviation légère de l'armée de Terre (Ealat) de Dax avait entrepris la traversée entre le petit et le grand pic du Midi d'Ossau.
En raison des conditions climatiques et de la tombée de la nuit qui les ont surpris, les deux trentenaires se sont réfugiés sous un rocher, dans un « trou à neige » situé à une centaine de mètres du sommet.
Pyrénéistes chevronnés, ils informent également leurs proches de leur situation. Ces derniers alerteront les secours. Hier matin, les conditions météo ne permettaient pas à l'hélicoptère de la sécurité civile de se porter au sommet du pic. C'est donc une cordée de gendarmes qui a entrepris la périlleuse ascension, sur les premières neiges et face au risque d'avalanches qui n'ont pas manqué de survenir.
Une fenêtre météo pour l'hélicoptère
La jonction avec les deux pyrénéistes s'est finalement opérée en début d'après-midi, vers 14h30.
Les deux trentenaires sont indemnes, en léger état d'hypothermie. Les secours ont finalement pu bénéficier d'une « fenêtre météo » pour faire intervenir l'hélicoptère Dragon 64. C'est ainsi que tous ont pu être ramenés à bon port, en bonne santé.
Hier, vers 8h10, une dame de 75 ans a été renversée au passage piéton situé face au café « Chez Germaine », à Asasp.
La conductrice d'un utilitaire, âgée de 57 ans et originaire de Buzy, n'a semble-t-il pas vu la septuagénaire qui traversait. Ni la vitesse ni l'alcool ne sont en cause. Mais un moment d'inattention ou une gêne occasionnée par un temps sombre et pluvieux et un éventuel aveuglement par les phares des véhicules venant en sens inverse.
Blessée, la septuagénaire, qui vit à Issor, a été transportée au centre hospitalier d'Oloron.
Si c'est bien la Région qui porte le dossier de remise en service de la ligne ferroviaire entre Oloron et Bedous, le conseil général ne devrait pas pour autant se contenter de regarder passer le train de la réouverture.
Hier, à la faveur d'une conférence de presse à Bayonne pour présenter la session plénière du conseil général, qui portera vendredi sur les transports,le président Georges Labazée a révélé avoir récemment reçu une missive depuis Bordeaux.
Via ce courrier, le conseil régional, qui a voté cet automne 104 millions d'euros pour réhabiliter le tronçon Oloron-Bedous, demande désormais au conseil général des Pyrénées-Atlantiques d'apporter sa pierre à l'édifice. Avec une mission bien précise. Prendre en charge le problème des passages à niveau. À savoir sécuriser les croisements entre la voie ferrée et les routes départementales.
Le président du conseil général indique que trois points noirs ont, a minima, été identifiés à ce jour entre Oloron et Bedous. Mais ce chiffre est susceptible d'enfler. La mission du Département, si le projet de réouverture de la ligne est mené à bien, sera donc de sécuriser ces derniers, peut-être en aménageant des viaducs qui enjamberont la voie. Rappelons que le conseil régional table sur une remise en service à l'horizon 2015, après des travaux qui se dérouleraient en 2013 et 2014. Reste que pour l'instant, il est encore un peu tôt pour évoquer le montant des enveloppes que le Département pourrait consacrer à ce programme de sécurisation.
LGV en Béarn-Bigorre : débat public dans un an
À noter que la ligne Pau-Canfranc sera l'un des deux dossiers liés au transport ferroviaire que les conseillers généraux examineront vendredi.
L'autre étant celui de la desserte Béarn-Bigorre par la ligne à grande vitesse. Georges Labazée confirme à ce sujet la saisine de la Commission nationale du débat public (la CNDP) mais aussi la probabilité que cette dernière organise ledit débat dans un an. « Nous avons eu une réunion le 14 novembre dernier à Dax lors de laquelle on nous a en effet annoncé un débat public pour fin 2012-début 2013. »
Ce débat, qui verra examinés les quatre tracés concurrents pour desservir le Béarn depuis les Landes, précède le choix par Réseau ferre de France (RFF) du futur tracé. Sachant que si quatre sont sur la ligne de départ, deux seulement ont véritablement leur chance : à savoir la voie directe Mont-de-Marsan-Pau (depuis Saint-Avit) et l'axe Dax-Orthez-Pau (depuis Begaar), avec nouvelle voie entre Dax et Orthez et amélioration de l'existant entre Orthez et Pau.
Les précédentes campagnes électorales ont vu la majorité des élus locaux s'exprimer plutôt pour cette dernière option. Aujourd'hui, Georges Labazée annonce que le conseil général pourrait s'exprimer en temps voulu si l'Etat l'invite à le faire. D'ici là, les élus pourront dès vendredi échanger leurs arguments sous le toit du Parlement de Navarre.
===> Vendredi, une session sans aucun vote mais avec les opposants à la Pau-Oloron
La session de vendredi du conseil général sera intégralement consacrée aux transports et déplacements. Mais les échanges ne seront suivis d'aucun vote. « C'est l'opposition qui a demandé ce débat » précise Georges Labazée. Avec donc, sur la table des conseillers généraux, deux dossiers ferroviaires (Lire ci-contre) mais aussi la voie de la Soule, le transfert à l'État de la RD 1 (axe autoroutier Sames-Bayonne) ou encore le sort de la route de la corniche entre Hendaye et Saint-Jean de Luz, qui montrerait des signes de fragilité.
Le dossier le plus passionnel reste toutefois celui du projet routier Pau-Oloron (Lire notre édition du vendredi 9). Les résultats d'une partie des études, commandées par un syndicat mixte, devraient notamment être présentés lors de la séance. Dans le même temps, des rassemblements d'opposants sont prévus devant le Parlement de Navarre. Le Front de gauche sera ainsi présent avec l'ancien syndicaliste CGT Didier le Reste, ainsi que l'association Code Béarn, le mouvement Libertat ou encore des riverains d'Arbus, fief de la contestation.
Face ce projet d'investissement de la Commune de Lescun avec une Salle des Fêtes qui n'a aucun caractère économique ni d'emploi,
il serait bon de présenter un projet alternatif pour une somme équivalente qui engendrerait des retombées en emploi et donc en population. Avec une population confortée, vont les ressources qui en découlent.
A examiner les activités dont lequel Lescun dispose actuellement de façon durable : l'agriculture, l'artisanat, le tourisme, etc...
Sur la méthode, pas besoin de bureau d'étude couteux et à la solde des élus. Constituez un groupe de travail local pour mettre en place une enquête auto-administrée par la population, pour définir l'existant, les besoins, les souhaits. Ensuite, les institutionnels seront bien obligés de tenir compte de ce qui émane de leurs administrés.
Sur les objectifs à atteindre, au lieu de projets individuels, préférez plutôt des projets collectifs susceptibles de rassembler la population.
Remarque : les projets individuels émiettent l'énergie locale en dressant une frontière entre ceux qui ont pu tirer les fruits de l'investissement et ceux qui sont restés au bord du chemin sans bénéficier d'aide...
Si vous voulez ne pas reproduire en petit sur Lescun ce qui se passe en grand dans notre pays avec l'économie libérale et ses requins politiques et financiers,
préférez plutôt l'économie mutualiste, possible dès à présent à l'échelle locale.
Soyez vigilants... et constructifs !
Il y a déjà des exemples dans la vallée :
Aspe Solidaire : http://aspe-solidaire.solidairesdumonde.org/
GFAM Béarn : http://gfambearn.jimdo.com/
Louis
*Petit changement de décor pour le blog,pendant les "fêtes " de fin d'année...
*Merci à Philippe Gapin pour ses aquarelles de Lescun qui servent de support *
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