*Lesc'infos de Divès 10 de Junh*

Publié le par le baron de lescun

       LA VIE VUE D'ICI !INFOS*HUMOUR*MOTS*IDEES*


*Sécheresse*Eric story*Météo*Saint du jour*Spectacles*


:0004:

sud-ouest-logo1"Ici,il ny a plus que le chiendent qui pousse,et encore !!!"         Photo Laurent Theillet*

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Julien Sarres triture quelques brindilles d'herbe sèche mais son esprit est ailleurs, tourné vers la verte prairie de la vallée d'Aspe qu'il rejoindra dans une dizaine de jours. Jamais la bergerie de Sénéjac, au Pian-Médoc (33), qu'il exploite avec son père, n'avait eu recours à la transhumance. Mais, cette année, la réserve de foin prévue pour l'hiver prochain s'épuise déjà. Dans trois ou quatre semaines tout au plus, il n'en restera rien.

Julien Sarres, 33 ans, n'a pas hésité bien longtemps. Entre l'achat massif de nourriture animale, denrée dont le coût augmente de jour en jour, et la location d'un coin de montagne pyrénéenne, le choix de l'exil s'est imposé. Mais il n'a pas été simple à mettre en œuvre.

Le jeune berger a dû, en effet, prospecter longtemps : « On m'a proposé plusieurs endroits dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées. Mais c'était le plus souvent des montagnes sales, c'est-à-dire des coins difficilement accessibles avec des arbustes et de la bruyère pas bons pour les brebis. »

 

300 hectares à partager

Il a fini par trouver son bonheur la semaine dernière, à Lescun (64), près du lac de Lhurs. Son regard s'allume : « C'est vert, c'est magnifique, il y a de l'herbe partout. Quand tu vois ça, à 300 kilomètres de chez toi, où tout est sec, tu te dis que ce n'est pas possible ! » Julien Sarres avoue son soulagement : « Si on n'avait pas trouvé, on aurait dû conduire beaucoup de brebis à l'abattoir faute de pouvoir les nourrir. »

Il partagera avec un berger local un site de 300 hectares, entre 1 700 et 2 300 mètres d'altitude. Il s'agit d'une estive communale équipée de deux cabanes au confort rustique mais « aux normes » actualisées, c'est-à-dire avec douche, toilettes et électricité solaire. Attenant à la cabane, un petit atelier lui permettra de fabriquer son fromage.

Une véritable expédition

 

Photo topoguide Mariano*

lac de lhurs et grd billare topomariano

Le jeune berger se prépare comme pour une véritable expédition. « Administrativement, c'est très lourd, explique-t-il. Le changement de département implique un dossier sanitaire complet pour chaque animal. » Concrètement, des prises de sang et des prélèvements ont été effectués pour vérifier si les brebis ne souffraient pas de maladies contagieuses comme la brucellose ou l'agalaxie, pour s'assurer que les béliers étaient bien résistants à la tremblante…

Les 300 brebis, de race basco-béarnaise, choisies parmi les plus productives de son troupeau, partiront dans la vallée en camion. Sur place, le matériel de fromagerie et l'équipement personnel du berger (lit, table, frigo…) seront hélitreuillés jusqu'à l'estive. Julien Sarres appréhende un peu. Il s'apprête à passer trois mois à Lescun, la plupart du temps seul, au rythme de deux traites manuelles quotidienne au moins jusqu'à la fin juillet. Au-delà, les brebis auront moins de lait. Côté distractions, il va emporter quelques livres. « Je crois que la radio passe bien aussi », sourit-il.

À dos de bourricot

Il lui a fallu également rechercher un saloir pour affiner ses fromages. Il l'a trouvé à Lanne, près d'Aramits : 60 places pour de grosses tommes de 4 à 5 kilos. Il les y transportera à dos de bourricot : « L'estive est accessible en 4 × 4, mais je n'en ai pas les moyens. Trois heures de marche, ça fera les mollets », plaisante Julien Sarres.

Il pense aussi au retour, à la fin septembre « s'il ne fait pas trop froid avant ». À ce moment-là, il a prévu de réensemencer ses prairies du Médoc, en espérant que la pluie d'automne sera au rendez-vous. En attendant, durant son équipée montagnarde, ses parents géreront le reste du troupeau et assureront la commercialisation du fromage.

L'exploitation travaille en vente directe à la ferme, sur les marchés, et via le réseau des Amap. Un choix dont il ne se plaint pas, même si, la crise aidant, il constate depuis un an et demi que « le fromage, pour les gens, c'est ce qui vient après. » Jamais il n'a été tenté de renoncer : « J'ai commencé en 1997. C'est ma vie.


Eric story...énième..*  *D.TIMBAL*  Sud-Ouest *

 

*La question prioritaire de constitutionnalité (Q.P.C.) soulevée par Me Claude Garcia, l'avocat d'Eric Pétetin que Réseau Ferré de France (propriétaire de l'ancienne gare de Cette-Eygun) menace d'expulsion, ne sera pas transmise par la juge Eliane Marcovitch, présidente du tribunal d'instance d'Oloron-Saint-Marie. La QPC en question était néanmoins pertinente, semble-t-il, puisque elle a déjà été posée à la Cour de cassation dans une autre affaire par le TGI de Pontoise, concernant l'expulsion d'un camp de Roms. Il s'agissait de savoir « si le droit de propriété est supérieur aux droits au logement, de défense de l'environnement et à la liberté d'expression », explique l'avocat des trois occupants de la Goutte d'eau 2.

« On a perdu une bataille mais pas la guerre », poursuit-il, notant que sa question était plus précise que celle déjà posée, puisque cette dernière n'invoquait que le droit au logement. La justice suivra donc son cours jusqu'au 23, date à laquelle l'affaire d'expulsion sera jugée au fond par le tribunal d'Oloron, qui ordonnera l'expulsion ou déboutera RFF, le plaignant à qui Me Garcia conteste aussi le droit de propriété de l'ancienne gare.

« Nous n'avons aucun document qui indique »que l'ancienne gare appartient bien à RFF, précise-t-il. Eric Pétetin, présent au tribunal, regrette la décision du jour, mais se tourne déjà vers l'avenir en préparant concerts et manifs.

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*Le trait d'Iturria *

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:0038:          Vers le beau temps??? Patience !!

Ma Météo

lachainemeteo.com 
*Le saint du jour...
Saint Landry est un évêque mort en 656

  

medium_st_landry.jpgDe Landry nous connaissons peu de choses : sa signature au bas d’un acte royal car il a sans doute été membre de la chancellerie royale de Clovis II, fils de Dagobert, et un pilier qui porte son nom mais qui représente des dieux romains.medium_z_vulcain.jpg

 

Ce pilier antique a été utilisé en réemploi pour la construction de l’Hôtel-Dieu dont Landry, évêque de Paris est le fondateur. Il aurait vendu ses propres biens pour venir ainsi au secours des malades, mais aussi des mendiants, voire des pèlerins pauvres.

 
*Suite à l'info d'hier...
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lepost.fr


   Ce n'est pas mon frère...Ce n'est pas ma soeur...Mais c'est un enfant de mes parents....QUI EST-CE ,,,???? Réponse en fin d'article....foto_1767.gif


 

 

 

 


 

 

 

 **JAZZ IN COLLEGE **

 

 

 

*20 ème anniversaire !!   :0048:jazzincollege.jpg

Trois concerts auront lieu au Zénith de Pau                                  *Sud-Ouest *

*les collégiens  s'y produiront demain, samedi 11 juin, à 21 h, avec les élèves des collèges de Jurançon et de Pau,soit 570 choristes dont 291 soprani et 271 alti qui, toute l'année scolaire, ont répété sous la houlette de leurs professeurs d'éducation musicale et chant choral pendant les intercours.

Une nouveauté cette année, durant l'entracte sera projeté un extrait d'un court-métrage réalisé par Dominique Piollet et la Cumamovi relatant la préparation du concert au cours de l'année.

Une billetterie à 8 € pour les adultes et 4 € pour les enfants sera en place une heure avant le spectacle.


:0016:   *FESTIV'ARTS à ARROS-NAY  du 11 au 13 Juin *festivarts-arros-nay.jpg


*Infos :    http://festivarts.over-blog.com   

 

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**BONUS..              Transhumance et hélicoptère *     Sud-Ouest *


24 euros la minute *

 

L'hélicoptère décolle et file vers Aydius, emportant Jean-Louis Chourrout, son stagiaire, et leur matériel vers une cabane perdue dans les nuages. Puis il repart, les laissant seuls, pour charger d'autres « big bags » (gros sacs, NDLR).

Auparavant, les gardes du Parc ont donné leurs consignes : plusieurs aires de nidification de gypaètes, vautours percnoptères et aigles doivent être évitées pour ne pas perturber les animaux. « On prévient l'IPHB avant chaque héliportage, explique Frédéric Chavagneux, et quand l'hélico ne peut pas passer, un muletage est organisé pour compenser ». Ce sera le cas à Accous, où les moniteurs ont repéré le gypaète, dans le secteur du col d'Iseye. « Les choses se mettent en place doucement, reprend le garde moniteur, mais ça ne se passe pas toujours aussi bien avec tous les utilisateurs d'hélicoptères, militaires, civils, pratiquants de vol libre… »

 

VIDEO : Thierry Suire

 

Le temps se gâte. Le pilote choisit de se poser en bas, dans la vallée. Avant de repartir, à la faveur d'une brève accalmie. Il s'agit de ne pas trainer, la minute de vol est facturée 24 euros à l'IPHB et, même « par beau temps, il aurait fallu 1 h 30 pour les six bergers et le lycée de Soeix », qui envoie un troupeau en estive, à la cabane d'Auha, et il faudra encore de nombreuses heures de vol en Ossau et Aspe.

La question du coût est primordiale pour l'établissement public. En théorie, les 92 500 euros nécessaires pour la montée et la descente d'estive en hélico, plus le muletage, sont couverts à 100 % par la DDTM. D'où la présence de deux de ses représentantes sur le terrain.

 

Précieux gain de temps

« Un contrôle » difficile à supporter pour Didier Hervé, le directeur que la question du subventionnement suffit à mettre en colère. « Normalement, je ne devrais même pas être là aujourd'hui, tonne-t-il, sans avoir la garantie d'obtenir ce que nous avons demandé. L'an dernier, tout a été payé, sauf l'organisation. Maintenant, on nous dit en cours d'année que ce sera hors taxe, alors que ce devait être TTC », poursuit le directeur, qui dit que cela représente un manque à gagner de plus de 10 000 euros. « Je le dis au président, qui me couvre pour qu'on puisse lancer la campagne », reprend Didier Hervé, qui assure devoir facturer la différence aux bergers « qui savent qu'ils devront payer la TVA ».

Un moindre mal pour les éleveurs, qui reconnaissent que l'héliportage leur fait gagner un temps précieux. Certains, comme Mireille Bonhomme et Marc Peyrusqué, un couple d'éleveurs d'Arbus, farouches militants contre la nouvelle voie Pau-Oloron, font une partie de la transhumance à pied, et ont leur propre association de muletage. « L'hélicoptère nous servira encore pour emmener la fromagerie mobile à Etsaut », où ils passeront une partie de l'été. « Sel, croquettes pour les chiens, tout ce qui se conserve monte comme ça », glisse Mireille avant d'embarquer. À d'autres, ça permet de monter avec les enfants, d'avoir un peu plus de confort dans des cabanes certes rénovées, mais encore aménagées de manière spartiate.


gueantlagardlepost


Réponse....C'est moi !!!!


:0014:

Adishats a totas e a tots !!

Publié dans ACTUALITE

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