Vies de bergers...

Publié le par le baron de lescun

L'Oloronais Régis Faustin publie ses vies de bergers
Par Sébastien Lamarque
Publié le 19 juin 2010 Mis à jour à 15h29

Natif d'Oloron, Régis Faustin sillonne les vallées d'Aspe et d'Ossau depuis plus de 20 ans, son appareil photo en bandoulière. Il livre dans « Mémoire de bergers » des témoignages souvent poignants. © Sébastien Lamarque  

Beau Livre L'ouvrage aura mis près de quatre ans à voir le jour. Six ans après Estives, Régis Faustin publie un recueil de mémoire(s) de bergers aspois et ossalois. Le tout richement illustré.

Régis Faustin est un homme patient. Voilà vingt ans qu'il sillonne les vallées, son appareil photo en bandoulière. Et son troisième livre, « Mémoire de bergers », aura mis près de quatre ans à voir le jour. Un recueil de paroles de bergers aspois et ossalois, richement illustré, narrant des anecdotes sur une période allant de 1937 à 2006.

« À travers tous ces récits, ça peut regrouper toute une vie de berger », résume l'auteur. Régis Faustin a posé la même question à tous les bergers qu'il a rencontré : « Pouvez-vous me raconter les faits marquants de votre carrière ? » Tout l'exploit de cette démarche réside dans la confiance que l'auteur a établie avec les bergers, afin qu'ils se confient à lui, forçant ainsi leur nature.

Des témoignages parfois drôles, souvent touchants. « Ce mode de gardiennage des brebis à lait dans les estives tend à disparaître, regrette Régis Faustin. J'aimais cette époque où rien encore n'était contrôlé. C'était le dernier métier un peu libre, avec beaucoup d'entraide entre bergers. »

Ce natif d'Oloron s'est pris de passion pour les vallées d'Aspe et d'Ossau. « Ce sont les plus belles et les plus mystérieuses », assène-t-il. Comment en est-il arrivé à côtoyer les bergers ? « Au départ j'ai suivi l'ours et tout naturellement, je suis tombé sur les bergers, explique-t-il. Dans ma famille, du côté de ma mère, il y a pas mal de paysans. J'ai deux oncles qui ont été muletiers. On a un peu ça dans les veines. »

Passion et exigence

Son livre, il l'a bâti avec la même passion et la même exigence. Quitte à se séparer d'un premier éditeur pour finalement l'éditer à compte d'auteur. « Il était temps qu'il sorte, mais je suis content du résultat, et les premiers retours chez les bergers sont très positifs. »

À la librairie Darras, à Bedous, où l'ouvrage est déjà en vente, il part déjà très bien. Régis Faustin l'a également placé à l'Espace Culturel et dans le magasin Leclerc, ainsi que dans les librairies oloronaises, La Petite librairie et Le Temps de lire. Il travaille maintenant à le positionner dans les bonnes adresses paloises.

Mais ne lui demandez pas d'assurer une séance de dédicaces. « Je n'aime pas écrire sur un livre. Si on me le demande, je le fais, mais je n'aime pas trop ça. » Le prix, 32 euros, n'est d'ailleurs pas indiqué sur la couverture. Il lui faudra vendre près de la moitié des 1 000 exemplaires pour rentrer dans ses frais. « De toute façon, on ne fait pas ça pour l'argent, mais par plaisir. » Par passion...


rep des pyr

Publié dans culture-patrimoine

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D
<br /> <br /> j'aime bien cette phrase : "au départ j'ai suivi l'ours et tout naturellement je suis tombé sur les bergers". C'est bien réaliste et moi qui ne suis pas de ce pays j'aurais dit l'inverse... c'est<br /> bête, mais c'est ainsi "j'aurais dit j'ai suivi les brebis et suis tombée sur l'ours" ... et j'aurais même dit "un ours" encore plus bêtement...<br /> <br /> <br /> Tu as les références de son livre ? C'est pour que je puisse le trouver en Charente-Maritime où l'on ne trouve pas "l'ours"... quoique... à réfléchir...<br /> <br /> <br /> Belle journée<br /> <br /> <br /> Dany<br /> <br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> J'y étais le matin même ,à Oloron ,de 8 heures à 14 heures .(un grand bravo aux employées de l'office de tourisme de cette ville pour leur amabilité et leur sympathie.<br /> <br /> <br /> <br />
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