*Lesc'infos d'été* Dijaus 9 de Agost *
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* Bonjour et bonne lecture ! A l'ombre !! *
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Samedi 11 Août à 21h à l’église de Lescun,
concert avec Bruno Lapassatet, chanteur lyrique populaire
mélodies françaises et d’airs d'opéras, variété lyrique, jazz-crooner.
Libre participation aux frais.
Aramits : les soirées pastorales du jeudi cartonnent *
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Devant le cayolar refait à neuf, la foule écoute avec attention les explications de Joseph, l'animateur. Cette ancienne cabane de berger a été déplacée et remontée à l'identique depuis les estives de la Pierre Saint Martin jusqu'à Aramits, et se visite. Joseph, issu d'une famille de bergers, raconte la vie pastorale aux visiteurs, le droit de pacage, la transhumance, la préparation des troupeaux, les brebis meneuses équipées de sonnailles… "Et lorsque tombe la nuit sur la route de la Moline, et que les cloches résonnent dans la montagne, ça vous donne la chair de poule !" raconte-t-il. Et à l'entendre, on s'y croirait presque.
Pierrot, un ancien berger, le béret vissé sur la tête, poursuit l'animation tandis que Joseph s'éclipse en cuisine pour prêter main forte aux bénévoles, sans qui la soirée ne serait pas possible. Une trentaine de valléens se relaient aux fourneaux, au barbecue et au service pour assurer le repas. Un menu simple mais traditionnel, avec omelette au piment doux et ventrèche accompagnée de fromage du pays.
À tue tête
Les gens se pressent dans la salle des fêtes et sont invités à s'asseoir à table. De grandes tablées d'une cinquantaine de places, sur plus de vingt mètres de long. À côté de nous, Nadine et Olivier, originaires de la Somme, n'en reviennent pas. Une telle organisation, entièrement menée par des bénévoles, l'ambiance, la convivialité. "On ne voit plus ça par chez nous. Les gens restent chacun chez soi."
À peine l'apéritif est-il servi que Joseph, sur l'estrade, chauffe la salle au micro et entraine la foule à chanter. "Ceux qui ne chantent pas sont recrutés pour la vaisselle !" Du coup, tout le monde se prête au jeu, et tout le répertoire béarnais y passe. Les paroles des chansons sont distribuées sur les tables, et bras dessus bras dessous, la foule se balance sur les chaises en reprenant les refrains.
L'accueil, le maître mot
Olivier, malgré son accent chti, fait des efforts pour suivre. C'est sûr, dans quinze jours, à ce rythme, il parlera béarnais ! Joseph est aux anges. "Les gens sont heureux, c'est tout ce qui compte ! confie-t-il. On est là pour leur faire partager ce qu'on aime. Ce n'est pas surfait, car on se fait plaisir avant tout, et du coup, ils adhèrent. Notre vallée a une richesse : le sens de l'accueil et la force du bénévolat. Avec ça, on déplacerait des montagnes !"
A la fin du repas, le groupe local Arguibelle monte sur scène et chante à capella. Séquence émotion. Puis on invite les gens à sortir voir le travail du chien de troupeau sur le stade. Pendant ce temps, les petites mains s'affairent pour transformer la salle de restaurant en salle de cinéma. La soirée se terminera tard, en musique et en chansons.
Le formule fait un tabac
Au programme : la visite du cayolar du village, suivie d'un repas typique et convivial, d'une démonstration du travail de chien de berger, de la projection d'un film et d'un concert de chanteurs locaux. Le tout pour dix euros. Chaque semaine, plus de deux cents personnes, touristes et locaux, se retrouvent à 18 heures pour partager ce moment de convivialité.
La soirée pastorale est reconduite chaque jeudi du mois d'août, à partir de 18h à Aramits, en Barétous. Forfait : 10€. Inscription conseillée à l'Office du tourisme. 05 59 34 12 46
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Deux nouveaux "Maîtres restaurateurs"
Jean-Pierre Paroix pour les Bains de Secours et Francis Lartigau pour l'Ayguelade avec leur plaque de "Maître restaurateur". (Lionel Moquet)
distinction L'un officie à l'Ayguelade, à Bielle, l'autre aux Bains de Secours, à Sévignacq-Meyracq. Francis Lartigau et Jean-Pierre Paroix viennent de recevoir leur plaque de "Maître restaurateur". Ce titre fait des émules en vallée d'Ossau comme dans toutes les Pyrénées-Atlantiques, qui est un des départements qui en possède le plus. C'est le seul titre officiel d'État décerné par le préfet pour la restauration. Il permet désormais au public de repérer plus facilement les restaurants de qualité.
Basé sur un audit indépendant, il récompense le professionnalisme conjugué d'un chef et de son établissement : le contrôle interdit l'utilisation de plats industriels et requiert 60 % de produits frais dans les plats proposés. Il y a ensuite plus de 48 critères, qui portent tant sur les équipements ou l'agencement que sur le respect des normes sanitaires. Les deux restaurateurs ossalois, qui ont toujours privilégié un approvisionnement local et frais, se réjouissent de pouvoir apposer cette plaque à leur devanture.
Lescun http://www.sudouest.fr/recherche/index.php?q=lescun
Pour la deuxième année consécutive, les portes des maisons de Lescun seront ouvertes du 11 au 19 août (de 17 heures à 19 h 30) pour accueillir 24 artistes pour une déambulation : peintures (ici une aquarelle de François Carrafancq), sculptures, installations, photos, vitraux, outils anciens s attendent les visiteurs *
Oloron : ancien agent immobilier, élu local, il se lance dans le lait de jument *
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C'est ce qu'on appelle changer de vie. Nicolas Maleig, conseiller municipal en charge de la jeunesse à Oloron, passe l'été en estive sur le plateau de Lhers avec ses treize juments. Il était agent immobilier. Le voici désormais éleveur et seul producteur de lait de jument sur la chaîne des Pyrénées.
Sa passion pour les baudets des Pyrénées était connue. Il est l'un des fers de lance de la reprise de la Foire de septembre à Oloron, avec son concours de chevaux de trait, désormais couplée au jardin public à la fête des associations, au début du mois de septembre. "J'avais des ânesses depuis près de six ans, raconte-t-il. J'en ai prêté à un éleveur du Pays Basque, j'ai vu que cette activité était intéressante, même si je trouvais que les débouchés étaient trop restreints, orientés uniquement sur le cosmétique."
Il apprend que Jacques Balesta, qui produit du lait de jument à Ogeu-les-Bains, cherche un repreneur. Il ne tarde pas à se mettre sur les rangs. Prend soin de border son projet, son expérience antérieure d'agent commercial l'aidant à mener les négociations avec les laboratoires de cosmétique et de compléments alimentaires. "Cela a été une reconversion progressive, observe Nicolas Maleig. Je ne voulais pas partir tête baissée non plus." Il a aussi fallu passer le parcours du combattant de l'installation comme jeune agriculteur.
Il a fixé le siège social de son exploitation à Urdos, où il dispose d'une vingtaine d'hectares de prairie familiale pour ses 26 ânesses dont deux baudets des Pyrénées. Cette activité est plus hivernale. Le lait de jument, lui, est très demandé par les laboratoires au printemps. "À Ogeu, je commence à 6 heures du matin pour séparer les juments des poulains. Les traites peuvent démarrer deux heures après, à 8h, 10h et midi."
Le lait de printemps lui assure de solides débouchés dans les compléments alimentaires. "Il est apprécié des laboratoires parce qu'il est alors plus riche en protéines", explique le jeune éleveur. Il est notamment utilisé pour renforcer les défenses immunitaires, en médecine douce. Le lait de jument est aussi plus digeste que le lait de vache. La fille de Nicolas et de sa compagne Vanessa, Margaux, 10 mois, y a goûté très tôt. Et semble apprécier.
Nicolas Maleig a aussi fait le choix de produire du lait d'estive, sur des terres laissées à disposition par la commune d'Accous (avec la cabane qu'il occupe l'été). "C'est du boulot, aucun autre producteur ne s'embête comme ça, mais cela m'a permis de décrocher un marché avec un laboratoire", sourit Nicolas Maleig.
Contentons nous d’admirer cette assiette du XVIIème s. des frères Limosin. L'Amour divin et l'amour profane.
http://www.insecula.com/oeuvre/photo_ME0000044251.html
Pour d’autres Saint Amour n’est qu’un vin du Beaujolais, mais il existe un Saint-Amour dans le Jura qui possède une église dédiée aux Saints Amator et Viator. Qui en a l'image ?
BONNE FETE AUX AMOUR
Demain nous fêterons les Laurent
*jeux olympiques...*
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