*Lesc'infos de Diluns12 de Març *
Les yeux embués de larmes, Joseph Paroix, 59 ans, affirme vouloir « se battre à en mourir » aux nombreux sympathisants de sa cause qui ont répondu à l'appel de la Confédération paysanne et de l'Association des éleveurs transhumants des trois vallées béarnaises où milite le berger.
Plus de 500 personnes ont afflué, hier sur le plateau du Bénou, pour épauler celui qui travaille et vit là, à 900m d'altitude, avec Anne, son épouse, et deux de leurs trois filles, Léa, 16 ans et Lucie, 11 ans. L'aînée, Marion, 28 ans, professeur de philosophie à Pau, salue, bouleversée, ces hôtes d'un jour courroucés par la décision de la commission syndicale de Bielle-Bilhères-en-Ossau de couper l'approvisionnement en eau de la ferme à compter du 15 mars.
La mesure fait suite au jugement du tribunal de grande instance de Pau, en date du 14 décembre 2011, selon lequel la source qui alimente la demeure des Paroix appartient à la commission syndicale présidée par Jean Baylaucq. « J'ai acheté la grange en 1989 et aménagé la bergerie en 1994. On habite ici depuis 2003. J'avais fait la première demande de permis de construire en 1999, annulé par le tribunal administratif et, après une longue bataille, accordé en septembre 2011 mais à nouveau contesté » explique Joseph Paroix, ancien maire de Bilhères-en-Ossau de 2008 à juin 2011.
Une procédure en référé
« Jean Baylaucq considère que la source qui nous alimente est dédiée aux abreuvoirs publics et qu'il n'est pas question de priver d'eau le système pastoral. Il dit aussi que notre habitat remet en cause la loi montagne et la zone naturelle du Bénou. Nous, nous proclamons notre attachement à notre terre » proclame-t-il. « Sans eau, on se retrouve sans logis ni métier alors qu'on n'a rien volé à personne. Ce n'est pas juste ! » se désole l'éleveur à la tête de 170 brebis, 7 vaches, 5 juments poulinières et un âne, sur une exploitation de onze hectares où il produit quatre tonnes de fromage par an et accueille des classes vertes.
« L'eau est une ressource à partager. Il faut réfléchir ensemble à des alternatives. J'ai envie de positiver, pas de stigmatiser les gens » avance encore Joseph Paroix. Dès aujourd'hui, un référé-liberté sera déposé devant le tribunal administratif « pour dénoncer le fait que le président outrepasse ses droits car il faut distinguer le juridiquement possible du socialement acceptable » précise Jean Gourdou, professeur de droit à l'UPPA et consultant bénévole des Paroix. « Cette décision revient à prononcer l'arrêt de mort d'une exploitation agricole et d'une famille. Je suis sidérée de voir ça ! » s'insurge Nadine Bartz, maire de Bilhères-en-Ossau, indignée comme beaucoup.
J. Baylaucq : « Il connaît les conditions »
Président de la Commission syndicale de Bielle et Bilhères-en-Ossau, Jean Baylaucq refuse d'endosser les habits du méchant. « L'affaire a débuté en 1990 quand j'ai donné à M. Paroix la permission de réaliser un branchement d'eau sur le surplus de l'abreuvoir intercommunal des deux villages pour faire fonctionner sa bergerie, mais il nous a piégés. En 2002, il s'est fait délivrer à notre insu une autorisation préfectorale d'exploiter la source afin d'alimenter un atelier fromager puis, en 2003, un permis de construire lié à la résidence principale. Depuis, la décision a été cassée mais la guéguerre continue » résume l'élu ossalois qui recourut en vain aux services d'une médiatrice en 2007.
Le berger peut-il éviter le pire ? « Il connaît les conditions. Il doit admettre la destination pastorale de cette eau et son appartenance intercommunale, abandonner la constructibilité et régler 9 000 € de frais de procédure occasionnés par sa faute. Sinon, pas de quartier. J'irai moi-même enlever la nourrice qui le raccorde. Il lui restera l'abreuvoir pour son troupeau » prévient Jean Baylaucq.
Déception pour les pêcheurs de truite : froid, quasi pleine lune, eaux basses, ont contrarié l'ouverture.
La belle fario a déjoué tous les pronostics des dirigeants des sociétés de pêche pour cette ouverture où même les truites dites arc-en-ciel ont dédaigné les différents appâts proposés.
La faute au niveau des eaux très bas dans les ruisseaux, et surtout à la pleine lune qui a brillé toute la nuit, permettant ainsi aux truites de se nourrir et de se mettre à l'abri le jour venu. En prime un petit moins trois degrés. Aussi les pêcheurs se sont vite regroupés autour des plans d'eau, mais là aussi pas de chance, dame truite naviguait au plus profond des eaux.
De plus en plus de parcours de pêche sont aménagés pour les enfants, mais là encore la truite restait indifférente, alors que dans les ruisseaux très bas on les voyait nez face au courant, restant indifférentes à l'appel des jeunes pêcheurs.
Côté gave de Pau, c'est le même constat, alors que le gave d'Oloron et le Saison étaient chargés d'eau de neige, rien de bon pour chasser la truite.
Il ne reste plus aux passionnés qu'à prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs. Dans l'après-midi de samedi, entre 16h et 18h le soleil réchauffant les esprits, dame truite a fait quelques apparitions, mais rien de très reluisant.
Samedi en début d'après-midi, une cinquantaine de brebis paissaient dans un champ à une trentaine de mètres du village d'Ossas-Suhare, en Soule. « J'ai vu plus de 200 vautours tournoyer au-dessus des bêtes » témoigne l'un des deux associés du Gaec Iagoen, propriétaire du troupeau. « Quand je suis arrivé, ils avaient dépecé une brebis qui mettait bas et les deux agneaux nouveau-nés ».
Les gendarmes ont constaté les faits et des photos ont été prises, mais l'agriculteur ne se fait guère d'illusions : « Depuis huit ans que nous sommes installés, c'est la troisième attaque, et toujours en période d'agnelage. Il y a des constats mais rien ne se passe » déplore-t-il. « En tout nous avons 200 brebis et il y en a encore une dizaine à agneler. On a des chevaux aussi et c'est la période du poulinage. Si je peux encore rentrer les brebis pour mettre bas, il sera dur de faire pouliner les juments à l'intérieur » redoute-t-il.
Le 14 février dernier, un agriculteur d'Ainharp avait connu la même mésaventure, perdant trois bêtes. Une réunion s'était déroulée quelques jours plus tard à la sous-préfecture d'Oloron. Avaient été évoquées l'installation d'une aire de dépose de carcasses en vallée d'Ossau et la possibilité d'effectuer des tirs d'effarouchement en cas d'attaque.
Les éleveurs militent pour un retour à l'équarrissage naturel en montagne, ce qui éviterait aux vautours de s'attaquer à du bétail vivant, fut-il faible ou en mise bas.
Pas plus de 50 personnes dans la salle des fêtes d'Accous, c'est la décision de la commission de sécurité qui est passée le 5 mars dernier. Un mauvais coup pour les nombreux utilisateurs qui sont informés par un communiqué de la mairie " suite à la visite de la commission de sécurité le 5 mars dernier, cette dernière a réduit la capacité d'accueil de la salle des fêtes à moins de 50 personnes. La commune attend le procès-verbal détaillé pour évaluer le coût de la mise aux normes de la salle et engager les actions nécessaires. Les délais de réalisation ne sont pas connus à ce jour."
Dans les premiers à subir la décision, le Foyer Socio-Educatif du Collège d'Aspe qui avait programmé son loto le vendredi 23 mars prochain à Accous. Affaire à suivre....
http://accous.blogs.larepubliquedespyrenees.fr/ 
Plusieurs rendez-vous littéraires, poétiques et ludiques sont programmés du 12 au 18 mars. Pour tous les âges et tous les styles.
Dans une ville de 11 200 habitants qui ne compte pas moins de deux librairies indépendantes, le nombre de poètes au mètre carré est assez élevé. Grâce à la 14e édition du Printemps des poètes, ces derniers pourront s'en donner à coeur joie au gré des très nombreux rendez-vous prévus la semaine prochaine.
Les amoureux des mots auront l'embarras du choix, entre soirées cabarets, projections de films, expositions et ateliers à la médiathèque. L'association « Livres sans frontières », cheville ouvrière de l'événement, a concocté une programmation entièrement gratuite (mises à part les séances de cinéma).
Lors de la présentation du programme, le maire Bernard Uthurry, s'est réjoui du thème choisi : « Enfances ». « Jusqu'à 6 ans on crée, après on prolonge, a-t-il rappelé en citant Picasso. L'action publique permet parfois à chacun de s'épanouir personnellement. La poésie elle, donne à rêver et peut aider à surmonter des périodes difficiles ». Voici le programme.
l Lundi 12 mars, à partir de 20h, Auditorium de la Villa Bourdeu (gratuit), « Paroles et musique », animation poétique et improvisations musicales. Les auditeurs peuvent apporter et lire des textes. Soirée organisée par l'association Jules-Supervielle.
l Mardi 13 mars, 20 h 30, cinéma Le Luxor (tarif unique 5,10€), projection et échanges autour du film « Enfances ». Six épisodes de l'enfance de Fritz Lang, Orson Welles, Jacques Tati, Jean Renoir, Alfred Hitchcock et Ingmar Bergman (2007). Partenariat Livres Sans Frontières-Le Luxor.
l Mercredi 14 mars, centre municipal d'animation, rue de Sègues, atelier d'écriture. 9h30-12h30 1er groupe/14h-17h. 2e groupe. Animé par Gisèle Boyries. Inscription préalable à la médiathèque ou auprès de l'association Livres Sans Frontières. (Tel. 05 59 39 64 08).
A partir de 14h, à la médiathèque (gratuit), visite médicale et soins aux « doudous malades ». Les enfants qui souhaitent redonner la santé à leurs doudous peuvent les accompagner. Soins immédiats grâce à une équipe de couturières-infirmières diplômées.
A 18h30, Médiathèque (gratuit), vernissage exposition « Enfance ». Photographies de Pierre-Emmanuel Michel prises en Indonésie.
Soirée Cabaret : lectures de textes et poèmes avec « Livres Sans Frontières », médiathèque et Radio Oloron.
l Jeudi 15 mars, matinées pour les collèges, projection du film « Enfance » au Luxor.
l Vendredi 16 mars, 20 h 30 (gratuit), « POéZIC », lectures et scène ouverte. Café musical Music Oloron Skate Shop, 35, rue Saint-Grat, organisé par le collectif Lab'oratoire.
l Samedi 17 mars, 14h30-16h30, Médiathèque, « Souvenirs d'enfances », atelier créatif animé par Isabelle Kher. Inscription préalable à la médiathèque.
Cette moniale bénédictine portait le nom de la patronne de son abbaye de Padoue, Sainte Justine. Cette sainte était une martyre antique qui aurait été baptisée à Padoue par un disciple de saint Pierre et tuée un coup d’épée au côté, c’est ainsi que la représente Giovanni Bellini .
Cette Justine fêtée le 7 octobre a vu une grande abbaye se construire sur son tombeau dès le Vème s. Et cette abbaye a accueilli au XIVème s. une jeune Justine d’Arezzo, si bonne moniale qu’elle fut sanctifiée mais pas mise en image...
BONNE FETE AUX JUSTINE
Demain nous fêterons les Rodrigue *
on fête aussi Grégoire,Marius...
http://www.festival-phoniesbergeres.fr/
Elle est encore un peu fraîche !!
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