Revue de presse-2/11/...un autre regard *

Publié le par le baron de lescun

 "Sud-Ouest" Béarn et Soule * sudouestbearnsoule-cover

Secours : week-end de la Toussaint agité en montagne

 

Les gendarmes du PGHM ont multiplié les interventions en Béarn et en Soule, ce week-end, pour venir en aide à six randonneurs et trois canyonistes en difficulté.

 

 Les deux jeunes randonneuses portées disparues dimanche ont été retrouvées saines et sauves dans la soirée, à côté du lac d'Anglas. Elles avaient été surprises par le mauvais temps. archives T. suire
Les deux jeunes randonneuses portées disparues dimanche ont été retrouvées saines et sauves dans la soirée, à côté du lac d'Anglas. Elles avaient été surprises par le mauvais temps.
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«En dix ans, je n'avais jamais connu une telle activité pour la Toussaint, période d'ordinaire très calme », confie le maréchal des logis chef Christian Gaston, du peloton de gendarmerie de haute montagne d'Oloron-Sainte-Marie. Les militaires du PGHM n'ont pas chômé ce week-end, pourtant marqué par de mauvaises conditions météorologiques.

 

Car ces dernières n'ont pas freiné les ardeurs des adeptes de la montagne, certains s'exposant même à des risques inconsidérés. Conséquence : les gendarmes ont dû intervenir à trois reprises en Béarn et Soule, entre vendredi et dimanche soir, pour secourir des randonneurs et canyonistes en difficulté.

Perdus dans le brouillard

Vendredi, un groupe de quatre jeunes randonneurs, dont une femme enceinte de deux mois, s'est ainsi perdu du côté du pic d'Orhy, situé sur la commune de Larrau. Parti le matin de la station de ski d'Iraty, ce quatuor originaire de la région paloise comptait réaliser l'ascension du point culminant de la Soule (2 017 mètres). Mais il s'est retrouvé pris dans le mauvais temps et un épais brouillard.

À cause de la faible visibilité, le groupe s'est trompé de chemin, s'orientant vers l'Espagne et contournant complètement l'Orhy. Bloqués au-dessus du port de Larrau, dans des pentes raides, hors sentier, les randonneurs ont heureusement réussi à alerter les secours, vers 22 heures, grâce à leurs téléphones portables. Aussitôt, deux gendarmes du PGHM sont partis à leur recherche. « Par chance, le secteur était accessible en voiture », relate Christian Gaston. Localisés vers minuit, les quatre jeunes gens ont été rapatriés sains et saufs à leur point de départ.


 

Le lendemain, samedi, ce sont trois frères de 18 à 24 ans qui ont connu le même genre de mésaventure, en Soule. Ce trio de Bordelais descendait le canyon d'Althagneta, sur la commune de Sainte-Engrâce, mais a perdu plusieurs cordes lors de sa progression. Faute de matériel suffisant pour pouvoir continuer, les trois jeunes frères se sont retrouvés coincés dans les gorges de Kakuetta. Là, ils ont décidé de bivouaquer pour la nuit, se réchauffant en faisant du feu.

Ne les voyant pas revenir, un de leurs proches a prévenu les secours, dimanche, vers 10 heures. L'hélicoptère Dragon 64 de la Sécurité civile, à bord duquel deux gendarmes du PGHM avaient pris place, s'est rendu sur les lieux. Particulièrement complexe du fait de l'étroitesse des lieux, l'opération d'hélitreuillage s'est soldée par un succès et les trois frères ont été ramenés à bon port sans la moindre égratignure.


 

En jeans et coupe-vent

Une issue favorable à laquelle a également abouti le sauvetage de deux randonneuses de 18 et 24 ans retrouvées dans la nuit de dimanche, vers 20 heures, dans le secteur du pic d'Arre Sourins (2 450 mètres).

Ces deux étudiantes bordelaises étaient parties le matin de Gourette pour un circuit passant par le lac d'Anglas et l'Arre Sourins.

Surprises par un temps de chien mêlant brouillard, vent, neige et des températures négatives, elles ont appelé avec leur portable le Samu, vers 16 h 45, pour signaler leur situation et trouver un abri où se réfugier.

« Elles ont eu de la chance »

« Mais dans cette zone, il n'y a aucune cabane. Ces jeunes filles ont eu beaucoup de chance car elles n'étaient absolument pas équipées pour passer une nuit en montagne », souligne Christian Gaston.

Peu expérimentées, les randonneuses étaient simplement vêtues de jeans et coupe-vent. Si, dans un premier temps, l'hélicoptère de la Sécurité civile a été dépêché sur place pour les recherches, celles-ci ont dû se poursuivre à pied, les très mauvaises conditions météo rendant bien trop périlleuses l'utilisation de l'appareil.

Posés à terre, deux gendarmes du PGHM ont donc progressé dans une véritable purée de pois. Grâce à leur expérience et leur connaissance du terrain, ils ont réussi à localiser les victimes, qui se trouvaient en plein-vent, au sommet du pic d'Arre Sourins. Souffrant de légères hypothermies, les deux jeunes femmes ont été habillées chaudement et encordées pour être ramenées à la station. Leur état n'a pas nécessité d'intervention médicale.

Ces différents sauvetages rappellent la nécessité de respecter les bases de la sécurité en montagne : s'informer sur la météo avant de partir et s'équiper en conséquence. « Certains itinéraires, faciles durant l'été, deviennent très compliqués en cette période de l'année où l'humidité et le gel rendent les sols glissants, insiste Christian Gaston. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas pratiquer la montagne en cette période, mais qu'il faut toujours adapter son itinéraire et son équipement aux conditions climatiques. Et surtout ne pas s'entêter à faire un circuit si la météo ne le permet pas. »


 

Éric Pétetin, l'Indien, entre le tipi et la hache de guerre

 

 L'association La Goutte d'eau s'est reconstituée en petit comité,
 samedi.
 Éric Pétetin s'est montré décidé et combatif Photo M.L.-L
Éric Pétetin s'est montré décidé et combatif Photo M.L.-L
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Autour d'Éric Pétetin, une quinzaine de personnes présentes à la salle des fêtes d'Athas, samedi soir, a décidé de refonder l'association de la Goutte d'eau.

Au plein de la « réunion populaire » (vers 18 h), les rangs aspois y compris les « anciens » étaient clairsemés (moins d'une dizaine). Un bureau a été constitué : Laura secrétaire, Jocelyne (une amie proposée par Pétetin, absente), trésorière, Éric restant président.

Deux grands volets : la mise au point par rapport à la gare de Lescun Cette-Eygun puis le retour dans la vallée de l'Indien et les actions « pour relancer le combat écologique et pacifique pour sauver la vallée contre les bétonneurs ». Éric Pétetin envisage d'abord de recontacter son avocat afin « d'analyser les possibilités de procédure contre RFF pour avoir enlevé le wagon (propriété de l'ancienne association) et contre le préfet pour avoir donné l'ordre d'évacuation, rendant aussi la Goutte inhabitable ».

 

à Cette-Eygun le maire dément tout accord

 

Jean Gastou, maire de Cette-Eygun, contacté au lendemain de l'AG de la Goutte, manifeste une grande surprise à propos de l'accord annoncé samedi par Éric Pétetin quant à l'implantation du tipi sur sa commune.

« Il m'a téléphoné pour me demander une salle pour la réunion et m'a dit : je vais t'expliquer mon projet. Il ne m'a jamais parlé d'un tipi et je ne lui ai rien promis. Je ne lui accorderai pas cette installation, vu que je ne suis pas au courant ».

Les démarches actuelles du maire sont menées en lien avec le porteur de projet (restauration rapide, puis chambres, dans un second temps) pour finaliser le dossier. Plus tard la rencontre avec RFF pourra définir les possibilités de remise en état de la gare de Lescun Cette-Eygun et de fixer le montant d'un loyer.

Pour l'heure, Jean Gastou s'en tient là.

 

Le retour se fera au printemps : « je vais installer un tipi sur le terrain communal à l'orée de la Goutte ; Jean Gastou, le maire est d'accord. Je nettoierai les alentours de la gare, et remettrai en état le jardin potager. » Les adhérents ont été d'accord pour mettre hors d'eau la gare en la bâchant et redonner au site son sens de l'accueil festif avec des concerts à l'été 2011, tout en considérant qu'une plus grande rigueur serait appliquée quant à la gestion de la caisse. Éric Pétetin compte sur son implication dans le staff d'Éva Joly pour les élections présidentielles de 2012, et sur le basculement vers un gouvernement à gauche pour récupérer le financement de la réparation de la gare : « à l'automne 2012, on est à la Goutte et tout est réparé »

. Plusieurs membres de l'assemblée se sont montrés cependant plutôt sceptiques sur cette affirmation…

 


 

L'ultime photo de Camille  *

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Prise le 5 février dernier, à Anso par appareil automatique, la dernière photo de l'ours Camille vivant *               Photo Gouvernement d'Aragon

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