*Lesc'infos d'été* Dimèrcs 22 de Agost *
*Bonjour et Bienvenue à bord !! *Entre patates et Aubisque ,bergers et chauve-souris,et une mise en garde...C'est l'actu du jour, sans oublier la météo et le saint du jour !
* Bonne lecture !!
* Un rappel :vos photos d'été sont les bienvenues sur le blog....*
Lundi matin, deux jeunes d'une vingtaine d'année ont été placés en garde à vue à la gendarmerie de Bedous suite à la violente agression qui a eu lieu samedi soir au cours de la soirées des Patates. Nous ne reviendrons pas sur ce regrettable incident et invitons nos lecteurs à retrouver leur quotidien préféré pour de plus amples informations http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/21/deux-gar...
(Au passage, c'est l'occasion de rappeler que ce blog "des correspondants" est un outil de la République des Pyrénées, un quotidien qui relate la vie en Béarn et Soule et d'ailleurs, et de son site internet)
Nous nous contenterons ici d'avoir une pensée pour Francis et lui souhaiter un prompt rétablissement.
Et aujourd'hui, c'est aux jeunes du Comité des Fêtes d'Accous que nous voulons rendre hommage.
Pas facile lorsqu'on a 16, 18 ou 20 ans de prendre les rênes d'un Comité des Fêtes ! et tout particulièrement celui d'Accous : ses célèbres fêtes des Patates ont, pendant des décennies, été un fleuron des fêtes estivales. On parle encore dans le village de ces soirées mémorables où de grands noms de la scène française se sont produits : Rika Zaraï, Francis Cabrel, Michel Sardou et bien d'autres...
En 2012, Jérémy, Aurélien et Alexandre sont les trois co-présidents. Autour d'eux, une quinzaine de jeunes qu'on ne pourra pas tous citer au risque d'en oublier... mais on les associe tous ! Et derrière, plus discrets mais très présents des moins jeunes, les trentenaires, quadras, quinquas, anciens membres du comité, parents, tous mettent la main à la pâte pour faire de ces trois jours de belles fêtes festives.
Et oui, cette année, l'édition 2012 était une excellente édition ! et nous vous invitons à y revenir à travers l'album-photo...
Le concert vendredi soir de "Boulevard des Airs" a enthousiasmé le public : chaleureux, les musiciens et chanteurs qui n'ont pas boudé leur public... de la bonne musique française (pyrénéenne !) : un gros pari pour Accous vu les contraintes d'accueil de groupes de renommée. Mais on en redemande des "comme ça" !
Samedi en journée, c'est plus sportif, mais les amateurs apprécient !
Malgré l'ombre, les pétanqueurs ont eu chaud mais ont fait duré le concours disputé par 32 équipes et remporté par deux actifs, Nicolas Maleig, l'éleveur qui squatte l'été les hauteurs de Lhers, et Victor Netto,le boulanger de Bedous.
Une Miss Patates junior a reçu le bandeau pour sa victoire à la course aux sacs : ils étaient une quinzaine d'enfants à se disputer les jeux préparés avec soin.
Course des enfants : 21 coureurs pour faire comme les aînés qui disputeront une demi-heure plus tard le Trophée du Poey : arrivée à la fontaine de la mairie pour éviter le coup de chaud, et remise de médailles et de petites gâteries pour tous les participants.
Apéritif et soirée moules-frites : toujours autant d'engouement ! Il faut être patient pour dîner aux Patates, mais cette année, tout le monde a pu déguster les moules, contrairement à l'an passé. L'animation des chanteurs d"Eysus et de Vath d'Aspa est appréciée : de belles voix, une ambiance bon enfant et surtout, cela n'empêche pas les convives de onverser sans avoir à élever la voix pour se faire entendre, ou d'y mettre de la voix pour reprendre en choeur les refrains entrainants.
La soirée agréable s'est prolongée jusqu'au démarrage du bal...
Dimanche : le vide-grenier n'a pas fait le plein, le concert des Pagalhos a accueilli une centaine de personnes. 'Normal, dans la vallée la rumeur circule : les Patates sont annulées !" regrette Aurélien.
Le comité des fêtes a assuré jusqu'au bout. Le bilan financier restera la dernière pilule à avaler pour les jeunes. "Ecoeurés, décus", l'amertume est là ! Malgré l'énorme dérapage de quelques individus, les Patates 2012 ont été une belle cuvée et le Comité n'a pas démérité !
ALBUM PHOTOS : http://accous.blogs.larepubliquedespyrenees.fr/album/patates-2012/
Errejentak en concert à l'église de Borce ce jeudi 23 août à 20h30.
A l'origine, les piliers du groupe étaient tous enseignants, d'où leur nom. Depuis des années, ils évoluent à travers des chants polyphoniques basques mais aussi des détours espagnols ou béarnais. A découvrir ces voix profondes et une bonne humeur communicative.
L'Ecomusée organisateur de cette soirée prolongera la soirée par une balade racontée du village avec Janick et Nicole, raconteurs de Pays. Libre participation aux frais.
Ce samedi 25 août, le Parc National des Pyrénées s'implique dans la 16ème Nuit européenne de la chauve-souris. Une implication qui se traduit dans le quotidien par l'observation, le suivi et le comptage des colonies repérées dans différents lieux de la vallée.
Ces petits mammifères nocturnes et ailés, qui se trainent une très mauvais réputation deviennent très sympathiques lorsqu'on approfondit leur mode de vie, que l'on découvre que ce sont des animaux très discrets que l'on oublierait presque, s'il n'y avait leurs excréments, le guano qui s'accumule dans leurs refuges. L'occasion également de rappeler que toutes les espèces de chauve-souris (et elles sont nombreuses) sont protégées.
Au programme à Bedous, château Fénart ce samedi 25 août :
- 16h : diaporama : à travers de belles photos, l'occasion de parler de la vie de ces petits mammifères nocturnes, de leur utilité pour l'environnement et les actions de conservation en Aspe… Animations ludiques pour les enfants : construction de petit gîte d'accueil pour chauve-souris à ramener à la maison et l'installer dans un endroit calme.
- Après un casse-croute sorti du panier, une balade nocturne sera proposée vers 20h pour aller découvrir l'activité des chauves-souris à Bedous, au-dessus du Gabarret, mais aussi leur sortie nocturne d'une grange.
Pour cette sortie gratuite, prévoir casse-croûte, vêtements chauds, chaussures de marche.
Renseignements et inscriptions au 05.59.34.88.30
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/22/l-aubisque-dans-tous-ses-etats,1094948.php
Par Laurent Bodet
Tous les acteurs de la vallée d'Ossau se mobilisent pour permettre au public de découvrir la montagne autrement. De gauche à droite : Christophe Bador (animateur à l'office du tourisme d'Eaux-Bonnes), Loulou Barban (Club alpin français), Pierre Hourcade (directeur de l'organisation), Amandine Lescoute (chargée d'événementiel à l'officie de tourisme de Laruns), Jean Bourdeu (président du comité départemental des clubs alpins français), Corinne Crabé-Permal (directrice de l'office de tourisme de Laruns). (Laurent Bodet)
Pour fêter les 25 ans de la montée de l'Aubisque ce dimanche, le club alpin français vallée d'Ossau, les offices de tourisme de Laruns et d'Eaux-Bonnes / Gourette et la communauté des communes de la vallée d'Ossau ont initié un projet de promotion de leur territoire pour que tous puissent profiter de l'Aubisque sans voitures, la route étant fermée pendant l'épreuve. Pour Pierre Hourcade, le responsable de l'organisation, "il s'agit de proposer, en plus de la traditionnelle course à pied du dimanche matin, tout un panel d'animations et d'activités de pleine nature sur le week-end pour valoriser notre vallée".
Il y en aura effectivement pout tous les goûts entre sportifs ou en famille avec des visites touristiques comme le petit train d'Artouste ou la falaise aux vautours, l'accès au télécabine du Bézou à Gourette le samedi, la montée du col ouverte aux cyclos, une descente découverte de l'Aubisque en VTT par le col de Louvie, des randonnées à thèmes au départ du col pour rejoindre Laruns.
Le principe est simple : il suffit de s'inscrire avant vendredi auprès des offices de tourisme concernés, à Laruns ou Eaux-Bonnes/Gourette au tarif de 10 euros par adulte et 5 euros par enfant, comprenant l'activité et l'accompagnement, le transport en bus de Laruns au sommet du col, le repas festif d'après-course du dimanche midi et le pass découverte de la vallée d'Ossau.
Ce pass permettra au public de découvrir à tarif préférentiel et durant une semaine avant et après l'événement les différents sites touristiques de la vallée de la forêt suspendue en passant par le musée d'Arudy ou les grottes de Bétharram. Pour ceux qui préférent admirer les coureurs en plein effort, un écran géant retransmettra l'épreuve sur écrans géants au sommet du col ou au gymnase de Laruns.
>> Les aspects pratiques
Cyclotouristes : accès au col hors catégorie en partant avant les marcheurs à 7h20 et en attendant la réouverture de la route vers 11h30 pour redescendre par la même route. Gratuit.
VTT : descente à partir de 15 ans. Encadrement par des BE VTT. Rendez-vous à 6h00 au stade Lanaplaa pour prendre les navettes. 10€ sur inscription.
Randonnée : randonnées à thèmes encadrées par les accompagnateurs montagne. A partir de 10 ans. Rendez-vous à 6h30 au stade Lanaplaa pour prendre les navettes. 10€/5€ sur inscription.
Course : 18,7km et 1204m de dénivelé, départ marche et handisport à 7h45 et course à 8h30. Inscriptions jusqu'à la veille. 15€.
Pass découverte offert à tous les participants.
Office de tourisme d'Eaux-Bonnes 05 59 05 33 08, de Laruns 05 59 05 31 41.
Ils ont changé de vie pour devenir bergers en Béarn*
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/20/une-nouvelle-vague-de-bergers-en-bearn,1094694.php
Montagne de Banasse. Une estive de rêve dans un paysage de carte postale. Il y a de l'animation à la cabane de Lurbe.
Aidée de Clémence, bergère salariée, Maxime s'active à la traite. Trayeuse électrique branchée sur panneau solaire, caisse adaptée pour faire passer les brebis six par six, il faut compter trois heures pour traire les 350 brebis. "On se disait que ce serait trop dur pour lui" se souviennent ses parents, Gérard et Monique. "Aujourd'hui on le soutient, il est heureux" constatent-ils.
À 36 ans, Maxime Bajas représente la nouvelle génération de bergers. Originaire de la région lyonnaise, il passe un BTS d'électromécanique et a un bon job dans une entreprise de supports publicitaires. "J'aime bien la mécanique mais de là à en faire un métier... J'ai lu le livre de Philippe Guilbaud, "Bergers pyrénéens" (ed. de Faucompret). J'ai vu le nom de Joseph Paroix. J'ai pris contact avec lui et suis allé chez lui pendant mes vacances." se souvient Maxime.
Il y retourne pendant trois ans. "Joseph m'a mis à l'aise en me laissant aller à mon rythme. J'ai appris le climat, la dureté de la traite. Berger, soit ça passe comme un coup de foudre, soit on s'arrache pour faire le métier". Maxime "s'arrache". Il fait l'école de berger pendant deux ans avant de rejoindre Darbary à Gère-Belesten avec qui il se met en Gaec. Il y reste quatre ans. Formé par Jacky Mège, le "monsieur fromage" du département, il obtient un prix au concours du fromage de Laruns. "J'ai beaucoup appris au Gaec et ça m'a aidé à m'intégrer. Mais je voulais créer ma propre histoire" avoue le jeune berger.
Il change de vallée et débarque à Bedous. Il rencontre le GFA du Béarn qui va l'aider à acquérir une propriété en 2005. Tout en travaillant au Gaec, il retape la maison. Suivra une bisbille sérieuse avec la commune pour obtenir le permis de construire une bergerie. "C'est un guignol, il va partir" entend-il. "C'est difficile au début" reconnaît Maxime. "Il fallait être toujours à 100 %, faire aussi bien qu'eux. Ici il faut aimer travailler pour être accepté". Jalousie, problèmes de voisinage, méfiance, la montagne est dure à tous points de vue. "Darbary m'a permis de me faire reconnaître mais en Aspe, il a fallu recommencer" soupire-t-il.
En 2009, grâce au GFA, Maxime Bajas est d'attaque. "Pour valoriser la montagne, il a fallu que je prenne plus de brebis, d'où la trayeuse électrique. C'est l'évolution du métier". À Lurbe, il bénéficie des mises aux normes financées par l'Europe, l'État et la Région. Comme d'autres, il peut passer l'été en estive en famille. Il a deux filles (4 ans et dix mois).
"On ne peut pas vivre comme il y a 50 ans mais par contre je n'invente rien et fais les choses comme autrefois, avant qu'on ne fasse n'importe quoi et qu'on crame la planète. Je garde plusieurs troupeaux l'été mais j'ai cent brebis à moi qui me permettent de vivre. Je vis bien mais je fais tout moi-même y compris la commercialisation. C'est en valorisant nos produits qu'on s'en sortira" affirme-t-il. " Je vis bien ma vie avec mon troupeau et n'en espérais pas tant. Le discours a changé depuis trois-quatre ans. Avant on disait que le métier était mort. Aujourd'hui de nouveaux bergers arrivent. Dans notre société, on ne reprend pas le métier de nos pères. Ce sont des personnes motivées qui le choisissent. La montagne est dure, il faut aimer être seul, les romantiques s'épurent d'eux-mêmes".
>> "Ce métier, un métier de tripes"
Le regard de ceux du cru envers ces nouveaux bergers n'est pas toujours tendre. Comme le constate Maxime Bajas, pour être intégré, il faut montrer qu'on sait travailler au moins aussi bien que les anciens. Pour autant, on a conscience que la survie des vallées passe par la survie du pastoralisme. Fils de berger, passé par la case banquier avant de retourner au pastoralisme, Jean-Louis Miramon, s'enflamme : "Ce métier, c'est un métier qu'on a dans les tripes. Moi, j'y suis pour des valeurs. Des valeurs de partage, de curiosité, d'humanisme... qui n'ont plus cours dans la société moderne. On a des moments difficiles mais on a le goût de la belle ouvrage. On parle de crise économique mais la crise morale et spirituelle est pire. Par le métier de berger, on renoue avec ces valeurs" affirme-t-il en encourageant les jeunes qui se lancent dans l'aventure. Moins lyrique mais aussi passionné, le berger de la cabane Pacheu vit le pastoralisme à l'ancienne : "Je fais ça parce que mon père, mon grand-père le faisaient et que j'aime ça". Il veut croire en ces jeunes. "J'espère qu'ils vont sauver le pastoralisme. Ils sont motivés mais certains sont un peu trop 'pagailhous'".
*La Vuelta n'est pas loin dans les prochains jours...
Étape 6 – 23 août : Saragosse – El Fuerte del Rapitan (Jaca)
Étape 7 – 24 août : Jaca – Motorland, Alcañiz
Étape 8 – 25 août : Lleida – Sanctuaire de Canolich (Col de la Gallina)
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| Par Odile Faure | 7 | commentaire(s) |
Il tente par téléphone, sous la menace de lourdes sanctions ou poursuites, de se faire remettre de l'argent par virement sur un compte à l'étranger.
La Direction des finances publiques des Pyrénées-Atlantiques informe que plusieurs contribuables ont été appelés par un individu se faisant passer pour un "inspecteur des impôts" ou pour un "huissier".
Il tente par téléphone, sous la menace de lourdes sanctions ou poursuites, de se faire remettre de l'argent par virement sur un compte à l'étranger.
"La plus grande prudence est à observer face à certains démarchages effectués auprès de particuliers" précise la DDFP. La Direction départementale des finances publiques des Pyrénées-Atlantiques met en garde les usagers qui seraient confrontés à de tels appels et rappelle que ces agissements "lui sont totalement étrangers et qu'elle n'hésite pas, lorsque les conditions sont réunies, à en saisir les autorités judiciaires".
La direction nationale a déjà déposé une plainte auprès de la police. Toute personne ayant été confrontée à cet individu est invitée à prévenir la direction départementale des finances publiques (ddfip64@dgfip.finances.gouv.fr).
Saint Fabricien ou Fabrice est un martyr quasi inconnu vénéré à Tolède avec saint Philibert et mort en 417.
Le nom latin fabricius signifie « séché dans la fumée de la forge ».
Voici un relief de martyrs avec leurs palmes, dans le tympan de Conques
* Le kit de la rentrée ,pour ceux qui n'ont pas de temps à perdre...
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Une des photos gagnantes du concours National Geographic *